ven. Avr 26th, 2024

La liquidation d’Unilend et l’arrêt de l’activité de SmartAngels sèment le trouble dans le secteur de crowdfunding. L’association UFC-Que Choisir a ainsi tiré la sonnette d’alarme en pointant du doigt les défauts des prêts accordés par les plateformes de financement participatif, et certains acteurs annoncent d’ores et déjà la fin proche du secteur.

Pourtant, selon les résultats annuels affichés, le financement participatif est loin d’être en perte de souffle. Bien au contraire, il affiche une constante progression avec +26% en 2018 par rapport à 2017 et +44% en 2017 par rapport à 2016. Attirés par des rendements allant parfois jusqu’à 13% et en recherche de diversification dans leurs placements, 16 % des Français ont déjà contribué à un projet sur une plateforme de crowdfunding. Et le gouvernement l’a bien compris, encourageant l’accès au financement participatif à travers une évolution fiscale et réglementaire favorable (flat tax et Loi Pacte notamment).

Pour David El Nouchi, codirigeant de la plateforme de financement participatif ClubFunding, il ne faut également pas oublier que le crowdfunding reste une solution alliant rapidité et agilité pour des PME en recherche de fonds, tout en restant complémentaire avec le financement bancaire. Il est d’ailleurs particulièrement pertinent pour adresser des besoins comme celui du financement des opérateurs immobiliers. Bien entendu, la mise en place de garanties s’avère nécessaire pour permettre aux plateformes de maîtriser le risque de crédit des projets proposés, et ainsi réduire le risque de défaut.

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