ven. Avr 26th, 2024

Les fonds levés auprès de Definvest et d’investisseurs privés permettront à SINTERmat de lancer sa production industrielle.

Le groupe vise en premier lieu les secteurs de la défense, de l’aéronautique, de l’automobile et du luxe.

 

La start-up SINTERmat vient de boucler un tour de table auprès de Definvest, le fonds du Ministère des Armées géré par Bpifrance, ainsi que d’investisseurs privés. Ce financement lui permettra d’acquérir des équipements et d’initier une production industrielle. La jeune entreprise finalisera également son intallation dans de nouveaux locaux à Montbard (Côte d’Or).

SINTERmat capitalise sur plus de 15 ans de recherche dans les laboratoires de l’Université de Bourgogne et développe une technologie de frittage rapide, communément appelée SPS (Spark Plasma Sintering). Cette technologie permet d’agglomérer des nanopoudres de différentes natures sous l’effet d’une forte impulsion électrique et d’obtenir ainsi des pièces d’une résistance et d’une densité exceptionnelles qui sont utilisées dans l’industrie aéronautique, automobile ou de défense, mais aussi dans l’industrie du luxe. La maturité acquise permet à SINTERmat de passer dès à présent à une production industrielle. L’achat d’une machine de frittage, aux capacités uniques en France et en Europe, et son intallation prochaine dans de nouveaux locaux à Montbard vont permettre à SINTERmat de répondre aux sollicitations déjà très nombreuses.

« Je suis très heureux de pouvoir compter sur le soutien du fonds Definvest. Cette implication donne à notre projet de solides fondations qui nous seront indispensables pour accélérer notre croissance et industrialiser la technologie SPS. Cette étape marque le début d’une aventure humaine pour SINTERmat. Je serai attentif à susciter la cohésion et l’implication des équipes autour du projet d’entreprise et de ses valeurs : attitude éco-responsable, innovation « centrée client », autonomie, responsabilité et excellence. » affirme Foad Naimi, dirigeant-fondateur de SINTERmat.

Florence Parly, ministre des Armées, déclare : « La recherche, l’audace, la dualité dans l’innovation, les défis techniques relevés sont autant d’atouts pour la défense, d’atouts que nous devons encourager et faire fructifier. J’ai la conviction que la recherche et la réussite technologique sont intimement liés. Pour notre défense, je ne peux imaginer l’un sans l’autre. Pépite technologique issue de la recherche académique, SINTERmat concentre toutes les qualités que le ministère des Armées recherche dans sa volonté ambitieuse d’innover. Je suis fière de ce nouvel investissement de Definvest, une fois de plus prometteur pour nos Armées. »

Pour Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, « SINTERmat figure parmi ces start-ups et PME françaises qui développent des innovations de rupture à forte intensité technologique, très prometteuses et stratégiques pour notre pays. Après avoir accompagné le développement de son innovation avec une Bourse French Tech, nous sommes aujourd’hui fiers d’entrer au capital de SINTERmat, via le fonds Definvest, pour amorcer son développement et permettre l’industrialisation de sa technologie. Accompagner les entrepreneurs Deep Tech, du projet de recherche à la start-up en croissance, c’est là l’un des objectifs du plan éponyme de Bpifrance qui sera pleinement déployé début 2019. »

« La technologie SPS mise en œuvre par SINTERmat est suivie par la DGA depuis dix ans. Elle est encore expérimentale mais des applications dans les domaines des munitions, des blindages et des moteurs aéronautiques sont d’ores et déjà identifiées. Et elle pourrait intéresser d’autres domaines militaires à plus long terme, comme la protection des combattants. », affirme Caroline Laurent, directrice de la stratégie de la DGA (Direction Générale de l’Armement).

Nous nous réjouissons de cette nouvelle étape pour SINTERmat que nous accompagnons dans le cadre de la maturation de sa technologie et sa stratégie de propriété intellectuelle. L’investissement de Definvest et donc la confiance du ministère des Armées conforte la stratégie d’investissement opérée par SAYENS“ indique Catherine GUILLEMIN, présidente de SAYENS. Celle-ci compléte en précisant que “c’est une étape importante également pour SAYENS qui renforce son partenariat avec SINTERmat en devenant associé et valide ainsi sa première prise de participation au capital d’une start-up de son giron.”

 

 

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