mer. Mai 8th, 2024

Principaux points :

 

Le nouveau régime, caractérisé par une plus forte volatilité des marchés et de l’environnement macroéconomique, se traduit par une incertitude accrue et une dispersion plus marquée des rendements. Selon les experts du BlackRock Investment Institute, une approche plus active de la gestion des portefeuilles devrait être mieux récompensée dans le panorama actuel. Il s’agit d’un changement radical : après une décennie où la croissance et l’inflation étaient stables, les stratégies d’allocation d’actifs décidées une fois pour toutes (« one-and-done »), privilégiées lors de la période de « Grande Modération », montrent désormais leurs limites – il est donc temps de « prendre le contrôle » afin de saisir les opportunités offertes par le nouveau paradigme.

 

  • Pendant la décennie qui a suivi la crise financière mondiale, les banques centrales ont pu soutenir la croissance de l’économie et des marchés financiers grâce à une politique monétaire accommodante, sur fond d’expansion constante des capacités de production. Cela s’est traduit par une faible volatilité des marchés financiers et une hausse à la fois des actions et des obligations.
  • Les investisseurs pouvaient s’appuyer sur des allocations statiques entre classes d’actifs pour générer de la rentabilité, une approche différenciée en matière de perspectives macroéconomiques apportant un avantage plutôt limité.
  • Aujourd’hui, le renversement est avéré : les contraintes de production sont nombreuses et les banques centrales sont confrontées à des arbitrages plus délicats pour lutter contre l’inflation et dynamiser une croissance molle.
  • Alors que les marchés oscillent entre l’espoir d’un atterrissage en douceur et la crainte d’une récession, cette lecture « classique » de la situation des marchés à travers un prisme cyclique n’est plus adaptée. 
  • L’économie, qui se normalise après la pandémie, est façonnée par de nouveaux facteurs structurels : la diminution de la main-d’œuvre, l’instabilité géopolitique et la transition vers une économie décarbonée. 

 

Cela conduit à un ensemble plus large de conséquences, créant une plus grande incertitude pour les banques centrales et les investisseurs.  Ces derniers doivent donc adopter une approche plus active de gestion de leurs portefeuilles, qu’ils adoptent des stratégies indicielles ou axées sur la génération de surperformance (alpha).  

 

Le rapport couvre trois thèmes principaux : la gestion des risques macroéconomiques, le pilotage du portefeuille et, enfin, le déploiement des cinq « méga forces » structurelles qui, selon nous, sont les moteurs des rendements aujourd’hui et à l’avenir. Le rapport offre également une analyse plus approfondie des opportunités dans des secteurs et des régions spécifiques.

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