Après 10 ans de travaux, le programme Ariane 6 franchit une étape clé et marque le succès d’une politique volontariste menée par le Gouvernement pour réindustrialiser le pays et le maintenir au meilleur niveau technologique mondial.
L’Europe démontre également sa capacité à innover avec le nouveau moteur réallumable Vinci, qui offrira une plus grande polyvalence de missions pour Ariane 6 et ses clients, comme le démontre déjà le carnet de commandes d’Ariane 6, qui comprend des missions institutionnelles et commerciales, sur différentes orbites.
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique souhaite saluer tout particulièrement le plein engagement de l’ensemble des équipes, celles de l’ESA, du CNES, d’ArianeGroup en tant que maître d’œuvre industriel et de toutes les entreprises participantes au programme, qui, dans toute l’Europe, ont travaillé pendant des années pour aboutir à ce succès. Il salue également les équipes de la Direction Générale des Entreprises qui sous son égide ont négocié à de multiples reprises ces dernières années des accords internationaux permettant la poursuite du programme Ariane malgré les retards.
C’est un motif de fierté particulier pour la France, qui a fait naître la filière Ariane dans les années 1970 et s’est très fortement engagée ces dernières années pour soutenir le développement d’Ariane 6 et son modèle d’exploitation sur le long-terme, comme décidé par l’ensemble des Etats membres participants au programme lors du sommet de Séville de novembre 2024. Il nous appartiendra collectivement de confirmer ce soutien lors de la prochaine conférence ministérielle de l’ESA, fin 2025.
Le succès d’Ariane 6 nous rappelle enfin toute la valeur ajoutée de la coopération européenne dans le domaine des lanceurs et la capacité des Européens à rivaliser avec les autres puissances spatiales, lorsqu’ils décident de mettre leurs ressources en commun.