Soucieuse de son empreinte environnementale, Memo Bank a voulu prendre la mesure des efforts à fournir pour réduire progressivement ses émissions de gaz à effet de serre. Convaincue que les grands groupes ne sont pas les seuls à pouvoir instaurer de telles démarches, la première banque indépendante créée en France depuis 50 ans entend bien montrer l’exemple en matière de RSE et prouver que les PME sont elles aussi capables de se mobiliser face à l’urgence climatique.
L’actualité nous le rappelle presque quotidiennement : le climat change plus vite que nos dispositions à changer d’habitudes. D’où la nécessité pour des acteurs de l’économie qui se veulent, et se sentent, responsables, de mettre en place un plan d’actions collectives pour limiter leur empreinte carbone. Memo Bank, principal partenaire des PME en croissance, s’est donc lancée dans la bataille avec l’espoir d’entraîner dans son sillage fournisseurs et entreprises clientes.
Bilan carbone : un calcul délicat, même pour des banquiers
Pour transformer les discours en actes, Memo Bank a constitué une équipe spéciale, avec un cahier des charges bien rempli, à commencer par établir le bilan carbone de l’entreprise. Pour mener à bien cette tâche, Memo Bank a sollicité le cabinet Magelan, un cabinet spécialisé sur les enjeux climatiques et environnementaux. Un tel bilan suppose en effet de prendre en compte de nombreux éléments (déplacements, numérique, alimentation, achats de bien, achats de services…) dont certains ne sont pas simples à quantifier. Si le chauffage des bureaux ou les campagnes d’envoi d’e-mails se mesurent assez facilement, les choses se compliquent quand il s’agit d’établir l’empreinte carbone liée aux achats de services ou celle liée aux financements pour laquelle il n’existe pas de méthodologie de calcul unanimement reconnue.
Qu’à cela ne tienne : l’important, c’est d’agir. Une fois l’empreinte carbone de l’entreprise déterminée (218t de CO2e1 émis par Memo Bank sur une année glissante), un plan d’actions a été mis en place avec des enjeux immédiats et des ambitions pour l’avenir, en tenant compte de la croissance de l’entreprise et de l’évolution de son empreinte carbone (croissance des effectifs, du nombre de clients, internationalisation…). Pour que chaque collaborateur se sente concerné, les idées ne sont pas venues d’en haut mais de chacun, et les actions identifiées ont été mises au vote.
Amorcer un cercle vertueux
Parmi les huit initiatives qui constituent le premier plan d’actions de Memo Bank, les collaborateurs ont choisi de proposer une alternative végétarienne ou bas carbone2 lors de chaque évènement de vie interne : une décision plus importante qu’il n’y paraît, l’alimentation étant le deuxième poste d’émission de l’entreprise (23,5tCO2e), loin devant le numérique (7,6tCO2e), l’achat de biens (6,9tCO2e) ou le transport (0,3tCO2e). Les achats de service représentent le premier poste (81% des émissions, soit 176,4tCO2e), même si l’incertitude demeure quant au volume réel. Il ne sera possible d’affiner ce poste que lorsque les partenaires de Memo Bank seront eux-mêmes en mesure de communiquer leur intensité carbone relative, c’est-à-dire quand ils auront eux aussi fait leur propre bilan carbone.
1 CO2e pour “équivalent CO2”, parce que le dioxyde de carbone n’est pas le seul gaz à effet de serre. 2 Il n’est pas inutile de rappeler qu’en termes d’empreinte carbone, un repas à base de viande rouge équivaut à cinq repas à base de volaille ou de poisson et à treize repas végétariens.
Sensibiliser ces derniers au sujet est d’ailleurs l’une des autres propositions des collaborateurs de Memo Bank, comme choisir du matériel reconditionné pour les futurs équipements informatiques ou encore limiter le plus possible les déplacements en voiture thermique et en avion pour les évènements d’équipe. Quand on sait qu’un aller-retour Paris-Lyon en avion représente 180kgCO2e pour une personne, 150kgCO2e en voiture et « seulement » 1kgCO2e en TGV, le choix est vite fait : Memo Bank continuera de privilégier le train.
Jean-Daniel Guyot, cofondateur et président du directoire de Memo Bank, revient sur cette ambition d’intérêt général : « En matière de responsabilité environnementale, les PME ne se sentent pas moins concernées que les grands groupes. C’est pourquoi il nous a semblé essentiel de prendre ces questions à bras le corps sans nous laisser impressionner par l’ampleur de la tâche : mesurer l’empreinte écologique de nos opérations et des financements que nous accordons est l’un de nos principaux objectifs. Notre but est bien sûr de réduire notre empreinte carbone, mais aussi d’amorcer un cercle vertueux en sensibilisant l’ensemble de nos partenaires. »
À propos de Memo Bank
Memo Bank est la première banque indépendante pour les entreprises, fondée et financée par des entrepreneurs. Son ambition : créer la structure financière sur laquelle les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent s’appuyer pour accélérer le développement de leur activité.