Le « Global Workforce Report 2024 » de Remote met en lumière les défis majeurs posés aux recruteurs par les CV rédigés grâce à l’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle bouleverse le monde du recrutement en rendant plus difficile pour les entreprises d’identifier les talents adéquats. Le “Global Workforce Report” réalisé par Remote révèle que 75 % des recruteurs ont déjà reçu des CV générés par l’IA contenant des informations inexactes, et que 25 % rencontrent ce phénomène régulièrement. En France, 71 % des recruteurs notent une hausse des candidatures de profils sous-qualifiés, avec 72 % d’entre eux jugeant ce problème préoccupant, et 24 % le qualifiant même de critique.
Les secteurs les plus touchés, comme le commerce & restauration (86 %) ou les RH et IT & Télécoms (83 % chacun), et les grandes entreprises (83 % des structures de 250 à 500 employés), doivent redoubler de vigilance face à ce défi croissant. Ce phénomène touche également davantage les fonctions de haut niveau, avec 77 % des CV douteux pour des postes de directeurs.Cette problématique, amplifiée dans des pays comme l’Australie (83 %) ou l’Allemagne (77 %), appelle les entreprises à s’équiper d’outils adaptés pour faire face à ces nouveaux enjeux du recrutement à l’ère de l’IA.
Paris, le 28 novembre 2024 – L’intelligence artificielle bouleverse les pratiques de recrutement, compliquant la tâche des entreprises pour identifier les talents adéquats. Selon une étude mondiale réalisée par Remote, plateforme RH de référence pour les entreprises distribuées, 75 % des recruteurs affirment avoir reçu des CV générés par l’IA contenant des informations inexactes, et 25 % indiquant que ce phénomène se produit régulièrement.
Pour 71 % des recruteurs français interrogés, ces CV artificiels ont entraîné une augmentation des candidatures de profils sous-qualifiés. Parmi eux, 72 % estiment que ce phénomène constitue un problème pour leur organisation, et 24% le qualifient même de critique. Ces difficultés viennent s’ajouter au principal défi identifié par les entreprises : trouver des candidats possédant les compétences requises (43 %) pour les postes ouverts.
Le « Global Workforce Report 2024 » de Remote, mené auprès de plus de 4 000 dirigeants dans 10 pays, met en lumière une problématique mondiale : les CV générés ou modifiés par l’IA sont particulièrement fréquents en Allemagne (77 %), en Australie (83 %) et aux États-Unis (71 %).
Toutes les entreprises semblent concernées par ce phénomène, qu’elles adoptent le télétravail (70 %), les modèles hybrides (76 %) ou maintiennent des équipes entièrement sur site (69 %). Les postes les plus concernés sont les fonctions de haut niveau, avec 77 % des CV douteux pour les postes de directeurs et 73 % pour les postes “executive”.
Par ailleurs, la taille de l’entreprise influe également sur la fréquence de ces CV : seulement 66 % des entreprises de 10 à 50 employés rapportent ce problème, contre 83 % de celles comptant entre 250 et 500 employés. Les secteurs les plus impactés incluent le commerce & restauration (86 %), les RH (83 %), et en troisième position, les IT & Télécoms (83 %).
Les entreprises recrutant à l’international ou hors de leur périmètre géographique local signalent également une recrudescence de CV automatisés ou falsifiés par rapport à celles privilégiant le recrutement local et doivent redoubler de vigilance en se formant et s’équipant des bons outils.
Anastasia Pshegodskaya, Directrice de l’Acquisition de Talents chez Remote, souligne : « Deux ans après l’émergence de l’IA générative, nous observons de plus en plus de candidats qui s’en servent pour enrichir leur CV, voire pour se préparer aux entretiens. Face à cela, les entreprises adoptent elles aussi ces technologies pour traiter les milliers de candidatures qu’elles reçoivent, et pour rendre leurs processus de recrutement plus efficaces. »