mer. Mai 8th, 2024

Charbon

Malgré l’impératif de transition énergétique, le charbon a la cote. En 2023, les importations de charbon par la Chine ont bondi de 61,8% – un niveau record. Cela s’explique par la nécessité de relance rapide de la croissance…mais cela se fait au prix d’une hausse importante des émissions de gaz à effet de serre.

 

Pétrole

Rebond à venir pour le pétrole ?

C’est ce qu’envisagent les consultants de Wood MacKenzie. Ils prévoient que la demande de pétrole va augmenter de 2 millions de barils par jour en 2024, pour atteindre 103.5 millions.
Un quart de la hausse s’expliquerait par un accroissement de la demande en provenance de la Chine.

 

Métaux

Au regard du dernier rapport COT de la CFTC, les spéculateurs ont réduit leurs positions acheteuses sur les métaux, en particulier l’or, le cuivre et l’argent. Sur l’or, les positions acheteuses ont diminué de 23% en l’espace d’une semaine. C’est élevé. Mais cela reflète, selon nous, essentiellement des prises de bénéfices.

 

Les prix de l’énergie poursuivent imperturbablement leur chute :

Gaz : -5,7% sur les prix pour 2025 et -11,7% pour les prix de février 2024. Les températures plus douces à venir font largement chuter les prix, étant donné que les fondamentaux du secteur restent inchangés, c’est principalement la météo qui va venir faire bouger les lignes. Malgré quelques évènements survenus, de nature à faire remonter les prix (perturbations sur les exportations de GNL américain à cause du froid, tensions en Mer Rouge, incendie sur un terminal d’exportation gaizer en Russie), le marché du gaz européen ne dévie pour le moment pas de sa trajectoire baissière. 

Électricité : -7,4% sur les prix pour 2025 et -12% pour les prix de février 2024. L’arrivée de la fin de la vague de froid actuelle en Europe a eu un effet fortement baissier sur le prix des combustibles fossiles ainsi que sur le CO2, ce qui joue directement sur le prix de l’électricité sur le marché et la demande, à la faveur d’une diminution. De manière coïncidente, la hausse et désormais la stabilité de la disponibilité nucléaire (51,2 GW) ainsi que les bonnes perspectives de production des éoliennes, permettent aux prix de diminuer un peu plus. 

CO2 : -3,3% sur les quotas pour décembre 2024. La remontée des températures en Europe ira de pair avec un moindre recours aux centrales thermiques, se traduisant par un signal baissier pour les quotas de CO2, lesquels ont déjà perdu 13% il y a deux semaines. 

Pétrole : +0,8% sur le prix du pétrole brut. Le prix du brut est très légèrement remonté la semaine passée, principalement en raison des tirs de missile entre plusieurs belligérants dans la zone du Proche-Orient. Le premium géopolitique sur les prix du pétrole demeure, en l’attente d’une accalmie dans la région.

Par Olivier Lechevalier et Nicolas Leclerc

 

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