Cette dernière semaine, le prix du gaz et de l’électricité remontent à court terme malgré des fondamentaux baissiers :
Gaz : -3,3% sur les prix pour 2024 et +9,7% pour les prix de octobre 2023. Le marché gazier a été fortement haussier à court terme, en dépis des fondamentaux qui restent baissiers. Du côté de l’offre, la grève affectant le secteur du GNL australien a pris fin, tandis que la Norvège a augmenté le niveau de ses flux à destination de l’Europe et les stocks européens sont remplis à 95%. Du côté de la demande, les prévisions de températures plus élevées que la normale vont contingenter la demande. Cette hausse est donc principalement spéculative.
Électricité : -1,6% sur les prix pour 2024 et +6,7% pour les prix de octobre 2023. Le prix de l’électron à court terme a suivi la trajectoire opérée sur les marchés gaziers, alors même que la tendance reste plutôt favorable en France pour le secteur électrique. Le prix pour 2024 a continué à céder du terrain grâce à la disponibilité nucléaire qui reste élevée et devrait encore augmenter. Le niveau des réservoirs pour la production hydroélectrique est également très favorable.
CO2 : +3,9% sur les quotas pour décembre 2023. La hausse des prix du gaz ainsi que la publication des prises de position par les différents acteurs présents sur ce marché ont fait augmenter le prix du CO2.
Pétrole : Les prix se maitiennent à des niveaux élevés, au-dessus de 87€ le baril, sur fond de réduction de la production de l’OPEP+ et de maintenances dans les raffineries américaines. La Russie a également pris la décision de réduire ses exportations de diesel pour stabiliser les prix sur son marché intérieur, accompagnant ce mouvement haussier qui dure depuis le mois de juillet.