Par OMNEGY L’Union Européenne accélère son processus visant à se détourner du gaz russe qui représente encore environ 9% de la consommation de l’UE des 27, cherchant des alternatives à court terme. Rappelons que ces 9% sont constitués de GNL et du transit gazier entre la Russie et l’Ukraine, les principaux importateurs de GNL russe étant la Belgique, l’Espagne et la France. “Pourtant, si l’UE ménageait d’elle-même une porte de sortie en douceur du gaz russe, en maintenant ses efforts pour réduire sa consommation, elle pourrait réussir à s’en défaire à horizon 2025/2026. Ce qui coïnciderait avec la mise en service de nombreux projets d’exportations de GNL dans d’autres pays et nuancerait les effets sur le prix du gaz. Mais si toutefois l’UE décide brutalement d’interdire le GNL russe ou si elle subit la situation, courant 2024, il faut alors s’attendre à une nouvelle période de volatilité sur le prix du gaz, et de l’électricité par répercussion,” déclare Edouard Lotz, analyste chez OMNEGY.