La semaine a été rythmée par quelques annonces imprévues de banques centrales. Alors qu’un statut quo était anticipé par le consensus, les Banques centrales australiennes et canadiennes ont relevé leurs taux directeurs de 25 points de base, engendrant quelques doutes concernant la réunion de la Fed cette semaine.
Cela n’a pas empêché le S&P 500 d’entrer en bull market (marché haussier) après avoir progressé de plus de 20 % par rapport à son dernier plus bas inscrit en octobre 2022.
Fait notable également, le VIX plus connu sous “l’indice de la peur” aux Etats-Unis, est retombé sous un niveau clé (14), plus vu depuis février 2020, lorsque la pandémie mondiale éclatait. Ceci montre l’optimisme des investisseurs, prudents jusqu’ici, qui débouclent leurs couvertures, et reviennent sur les actions.
En revanche, en France, le Cac 40 a de nouveau connu une semaine négative, la troisième de suite, dans des volumes d’échanges inférieurs à 3 milliards, sous sa moyenne annuelle. Le secteur du luxe continue de peser, en raison d’un redémarrage en Chine qui se fait attendre. Le consensus semble avoir été trop optimiste sur le réalité macroéconomique de l’Empire du Milieu.
Par ailleurs, la zone euro est entrée en récession technique, (contraction du PIB aux quatrième et premier trimestres) envoyant ainsi un signal négatif.
Cette semaine devrait connaître un retour de la volatilité, étant donné que demain les investisseurs seront suspendus aux chiffres d’inflation aux Etats-Unis, qui sont encore attendus en baisse pour le 11e mois consécutif.
Mercredi sera sans doute la journée la plus chargée, marquée par les statistiques des prix à la production aux États-Unis, ainsi que par la décision de la Fed concernant les taux d’intérêt, précédée des réunions du FOMC.
Jeudi, ça sera au tour de la BCE d’annoncer sa décision sur les taux d’intérêt, suivie de sa déclaration de politique monétaire et d’une conférence de presse tenue par Christine Lagarde.