- La majorité des retraités aisés détiennent l’équivalent d’un an ou plus de dépenses en liquidités
- Près d’un cinquième des investisseurs de plus de 50 ans n’ont pas encore élaboré de plan de retraite avec leur conseiller
Denver, 22 septembre 2025 – Janus Henderson Investors publie les résultats de son Enquête 2025 sur les investisseurs – Revenu et planification de la retraite, visant à mieux comprendre comment les investisseurs américains aisés de 50 ans et plus préparent et gèrent leurs revenus de retraite.
Près des trois quarts des investisseurs interrogés (73 %) se disent préoccupés par l’impact de la volatilité récente des marchés sur leur capacité à générer un revenu en retraite. Par ailleurs, 50 % déclarent avoir consulté plus fréquemment leurs comptes d’investissement lors des turbulences engendrées par les annonces de tarifs d’avril 2025.
Malgré cette inquiétude, 36 % des investisseurs interrogés n’ont pris aucune mesure en réaction à la volatilité des marchés cette année. En revanche, 34 % ont réduit leurs dépenses discrétionnaires, 25 % ont reporté un achat important, et 22 % ont renforcé leur fonds d’urgence.
Matt Sommer, Head of Specialist Consulting Group chez Janus Henderson, explique : « La correction d’avril 2025 a été brutale pour de nombreux investisseurs, l’indice S&P 500 ayant chuté de près de 19 % en peu de temps. Mais ceux qui sont restés disciplinés ont été récompensés lorsque les actions ont effacé leurs pertes avant la fin juin. Les fluctuations rapides observées cette année soulignent le rôle crucial des conseillers : aider les clients à suivre un plan et à gérer leurs émotions afin d’éviter des décisions d’investissement inopportunes. »
La planification de la retraite, levier de différenciation pour les conseillers
Près de deux tiers des investisseurs (65 %) déclarent avoir recours à un conseiller financier à service complet. Plus de la moitié d’entre eux (54 %) affirment que la communication avec leur conseiller a augmenté pendant les périodes de volatilité cette année.
Pourtant, 18 % des investisseurs de plus de 50 ans suivis par un conseiller n’ont toujours pas de plan de revenu de retraite.
Lorsqu’il leur est demandé à quel point ils seraient susceptibles de recommander leur conseiller à un proche en quête d’un plan de retraite (sur une échelle de 0 à 10), la note moyenne atteint 8,3, révélant un fort potentiel de recommandation.
« La planification de la retraite est une opportunité pour établir des relations durables. Les conseillers qui aident leurs clients à générer un revenu adéquat en retraite disposent souvent d’un avantage concurrentiel clair auprès des investisseurs aisés et plus âgés », ajoute Matt Sommer.
La sécurité avant tout dans les stratégies de gestion des plans retraite
Les stratégies privilégiées par les investisseurs pour générer des revenus en retraite mettent en évidence l’importance du confort psychologique : une majorité de retraités interrogés (57 %) détiennent l’équivalent d’un an ou plus de dépenses en liquidités.
« La tranquillité d’esprit reste essentielle, comme le montre la forte proportion d’investisseurs conservant une année de dépenses en liquidités. Cela reflète une approche où la sécurité prime. » commente Matt Sommer.
Par ailleurs, 60 % des investisseurs ont déjà investi – ou prévoient d’investir – dans des actions à dividendes pour assurer des revenus suffisants à la retraite. Les rentes arrivent en deuxième position (54 %), suivies des placements internationaux (44 %).
La réticence à regrouper les comptes : un défi mais aussi une opportunité
Une large majorité d’investisseurs aisés et âgés (89 %) détient des comptes d’investissement auprès de plusieurs institutions financières : 33 % en possèdent auprès de deux établissements, 29 % auprès de trois, et 27 % auprès de quatre ou plus.
Interrogés sur un éventuel regroupement de leurs comptes, deux tiers (67 %) n’y voient aucun intérêt, et seulement 13 % déclarent avoir commencé à réduire le nombre de prestataires.
« Pour les retraités, détenir des comptes auprès de plusieurs institutions complique le suivi des flux financiers. Cette difficulté représente une opportunité pour les conseillers financiers, qui peuvent jouer un rôle centralisateur et coordonner la gestion des actifs à travers toutes les institutions », conclut Matt Sommer.