Un an après la réouverture de Notre-Dame de Paris, Serge Papin, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d’achat, et Rachida Dati, ministre de la Culture, annoncent la publication de la cartographie nationale des entreprises ayant contribué à la restauration de Notre-Dame de Paris.
Ce projet est copiloté par la Direction générale des Entreprises (DGE) et l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d’ouvrage de la restauration de la cathédrale pour le ministère de la Culture.
PLUS DE 200 ENTREPRISES CARTOGRAPHIEES ET MISES A L’HONNEUR
Les travaux ayant conduit à la réouverture de Notre-Dame de Paris, menés en cinq ans conformément à l’objectif fixé par le président de la République, ont reposé sur la mobilisation d’au total plus de 300 entreprises et ateliers d’art, et sur celle de plus de 3000 compagnons et artisans.
Afin de mettre à l’honneur ces acteurs engagés ainsi que leurs savoir-faire, la Direction générale des Entreprises et l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris ont réalisé une cartographie dynamique.
À ce jour, 212 entreprises sont référencées dans cette cartographie, dont 25 labellisées « Entreprises du Patrimoine Vivant. » Entreprises artisanales et des métiers d’art et du patrimoine mais aussi des secteurs de l’accompagnement et du soutien de la restauration, de l’aide au pilotage et du bâtiment et des grands chantiers, issues de l’ensemble du territoire et pour certaines de pays européens, toutes détiennent un savoir-faire d’exception, en particulier dans le domaine de l’entretien et de la restauration du patrimoine pour lequel le ministère de la Culture a consacré près de 500 millions d’euros en 2024.
MAXIMISER LES RETOMBEES ECONOMIQUES, TOURISTIQUES ET CULTURELLES
Accessible en ligne, cette cartographie interactive s’adresse aussi bien aux professionnels qu’au public pour :
- Développer de nouvelles opportunités économiques : permettre à ces entreprises à l’expertise souvent rare de valoriser leur savoir-faire et d’ainsi nouer de nouveaux partenariats ;
- Susciter des vocations, en attirant de jeunes et des professionnels en reconversion qui veulent s’engager dans ces métiers d’arts et du patrimoine, ou dans la gestion de projets de restauration ;
- Développer des retombées touristiques : 57 de ces entreprises organisent par exemple des portes-ouvertes, permettant au public de découvrir leur savoir-faire.
La cartographie sera mise à jour régulièrement jusqu’à l’achèvement complet des travaux.
Serge Papin, ministre des Petites et Moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d’achat, a déclaré : « la reconstruction de Notre-Dame n’aurait pas été possible sans la mobilisation de plus de 300 entreprises et artisans. Chacun est le détenteur d’un savoir-faire que nous devons célébrer et perpétuer. C’est l’esprit de cette cartographie : identifier partout en France celles et ceux qui ont participé à rebâtir Notre-Dame, inviter les Français à aller à leur rencontre et permettre aux vocations de se renouveler ».
Rachida Dati, ministre de la Culture, a déclaré : « La reconstruction de Notre-Dame a mis en lumière le talent et le génie de milliers de professionnels à travers tout le pays. Avec cette cartographie, nous choisissons de leur rendre hommage et de faire perdurer leur travail au-delà de ce chantier titanesque. C’est aussi une façon de rappeler que derrière chaque réhabilitation de notre patrimoine, il y a des femmes et des hommes dont le savoir-faire est inestimable. »
Etablissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris
Prévu par la loi du 29 juillet 2019, présidé par le général Jean-Louis Georgelin puis par Philippe Jost, l’établissement public, au sein du ministère de la Culture, a été créé pour piloter les opérations de restauration et de conservation de la cathédrale, dans le contexte du défi de rouvrir le monument en 2024, cinq ans après l’incendie. Il est en charge des interventions complémentaires engagées sur la cathédrale depuis sa réouverture ainsi que de l’entretien du monument, incluant sa protection incendie. Dans ce cadre, il sélectionne les entreprises, ateliers d’art et prestataires nécessaires et passe les marchés de travaux et prestations correspondants.
Il a également pour mission de valoriser les métiers et savoir-faire qui sont à l’œuvre sur l’édifice.
