jeu. Nov 21st, 2024

Le prix de l’uranium est à un plus haut de deux mois. De plus en plus de pays se tournent vers le nucléaire. L’Italie est le dernier en date. Le 100 % renouvelable est impossible pour le moment. L’Allemagne en fait les frais. Le pays possède trois fois plus d’éoliennes et quatre fois plus de solaire que la France et, du fait de choix énergétiques hasardeux, doit faire tourner son charbon à fond pour répondre à la demande. Résultat : l’Allemagne émet huit fois plus de CO2.

Diesel renouvelable

BOOM ! BOOM ! Le diesel renouvelable (à base de biomasse) connaît une explosion à la fois de la production et des prix. En cause : des importations US qui sont sur une pente ascendante. Hausse des importations sur le T1 de 40% par rapport à la même période en 2023 et de 95% par rapport à 2022.

 

Café robusta

Plus haut de 45 ans. Les fondamentaux sont mauvais : grains de mauvaise qualité au Brésil en raison de la sécheresse et difficultés d’approvisionnement de la part du Vietnam, 1er producteur mondial, en raison de deux mauvaises récoltes consécutives. En outre, la campagne 2024-25 s’annonce mal…

 

Graphite

La tendance de fond est toujours haussière depuis que la Chine, qui représente 50% de la production mondiale, a limité les exportations en fin d’année 2023. Plus récemment, le déficit d’offre a été accentué par une demande croissante en provenance du marché américain (notamment pour les batteries dans l’industrie).

Le prix de l’uranium est à un plus haut de deux mois. De plus en plus de pays se tournent vers le nucléaire. L’Italie est le dernier en date. Le 100 % renouvelable est impossible pour le moment. L’Allemagne en fait les frais. Le pays possède trois fois plus d’éoliennes et quatre fois plus de solaire que la France et, du fait de choix énergétiques hasardeux, doit faire tourner son charbon à donf pour répondre à la demande. Résultat : l’Allemagne émet huit fois plus de CO2 que nous !

 

Pourquoi le prix du beurre explose ?

Les contrats à terme sur le beurre (oui ! ça existe) cotées à la Bourse de Chicago sont à un point haut de six mois. En cause : une accumulation de malchance depuis quelques années qui pousse inexorablement les prix à la hausse.
C’est un peu la loi des séries : guerre en Ukraine qui a causé une flambée des prix de l’énergie et du prix des fertilisants (1) ; conditions météorologiques extrêmes, notamment la sécheresse de l’été 2020 qui a réduit la qualité et la quantité d’herbe disponible pour les vaches laitières (2) et, enfin, baisse de la production de lait par les éleveurs car ce n’était tout simplement plus rentable de produire à de tels niveaux de prix (3).
Est-ce que ça va durer ? Probablement. C’est une mauvaise nouvelle pour le consommateur. En revanche, beaucoup dans l’industrie laitière considèrent que les niveaux de prix actuels sont plus en accord avec la valeur réelle du beurre. Du fait de sa qualité nutritionnelle, le beurre est un produit de luxe et cela doit se refléter dans le prix.

Par Defthedge

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *