sam. Déc 21st, 2024

Métaux

Beaucoup de métaux ont profité de l’engouement pour l’or, que nous pensons durable. Les investisseurs sont désormais positionnés à l’achat sur l’argent, ce qui n’était pas le cas il y a quelques semaines de cela. Mais tous les métaux ne sont pas logés à la même enseigne. C’est toujours la baisse qui l’emporte pour le cuivre.

Énergie

Situation contrastée sur l’énergie. Pour la 2ème semaine consécutive, les spéculateurs étaient à l’achat sur le WTI et à la vente sur le Brent. Il s’agit essentiellement de positionnements spéculatifs en fonction des niveaux techniques. Les fondamentaux du marché plaident toujours pour une stabilisation des prix.

Céréales

L’accalmie fut de courte durée. Les investisseurs se sont de nouveau positionnés à la vente sur les céréales.
Le soja affiche la plus forte baisse, suivi par le maïs et le blé. Au niveau du blé, les positions vendeuses sur le marché sont à un niveau record. Nous n’anticipons pas de retournement de tendance dans l’immédiat.

 

C’est un peu la bible pour le secteur de l’énergie. La banque d’affaires JPMorgan a publié son 14ème rapport annuel sur l’énergie la semaine dernière. Nous l’avons lu pour vous.
On en tire deux enseignements principaux.
 Si l’Allemagne n’avait pas fait le choix, pour des considérations politiques, de sortir du nucléaire, JPMorgan estime qu’elle aurait eu besoin de 50% de production d’ électricité à partir de combustibles fossiles en moins en 2022, et en particulier de gaz naturel dont le pays est très dépendant.
Cela aurait également évité l’ajustement économique brutal que subit le pays. BASF, leader de l’industrie chimique, ferme ses usines et licencie en Allemagne à cause des prix de l’énergie. En même temps, il investit près de 10 milliards d’euros pour une nouvelle usine en Chine. C’est la conséquence directe des mauvais choix stratégiques.

 

Nos sociétés occidentales tendent vers l’électrification. C’est une étape nécessaire pour décarboner et pour accroître l’efficacité énergétique. Mais nous sommes encore loin du compte. Dans la plupart des pays, l’électrification représente entre 20% à 30% de la consommation totale d’énergie. La Norvège, l’Islande et la Suède sont des cas à part (graphique de droite). La réalité, c’est que pour le moment, le seul pays qui réussit l’électrification de son économie, c’est la Chine – à une vitesse grand V. En d’autres termes, on parle beaucoup de transition écologique en Europe. Mais les résultats ne sont pas là. C’est l’inverse en Chine.

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