Ce mois de septembre a démarré dans le rouge comme historiquement pour ce mois de rentrée. Les opérateurs sont de plus en plus inquiets concernant la croissance américaine mais aussi chinoise, ce qui a provoqué des ventes massives dans le secteur technologique ainsi que le secteur du luxe.
Les données sur le marché de l’emploi américain, ont confirmé cette impression, avec des créations d’emplois sous les attentes (142k vs 165k attendus) mais surtout une révision à la baisse à 89k pour le mois précédent, soit les plus faibles créations depuis février 2021. Ces chiffres ont propulsé Wall Street vers le bas avec un Nasdaq 100 terminant la semaine en chute de -5,89 % et le S&P 500 abandonnant -4,25 %. Les investisseurs craignent désormais que la Fed n’agisse trop lentement pour empêcher un ralentissement significatif de l’activité. Le scénario principal du marché est désormais un abaissement de 50 points de base lors de la prochaine réunion de politique monétaire de la Fed le 18 septembre prochain.
En France, l’événement marquant a été la nomination d’un nouveau 1e ministre en fin de semaine, ce qui n’a eu aucun impact sur la Bourse française. En effet, le CAC 40 a plongé, comme ses homologues américains et européens, de -4,44 % emporté par les valeurs du luxe qui ont connu leur pire semaine depuis plusieurs années. Hermès a par exemple dégringolé de -11,96 % ou LVMH a perdu -9,24 %.
Cette semaine, les investisseurs vont se focaliser sur la BCE jeudi qui devrait réduire ses taux directeurs. Aux Etats-Unis, les données sur l’inflation focaliseront l’attention avec les prix à la consommation mercredi et ceux à la production jeudi.
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