Donald Tusk lance une alerte sur la réalité de la guerre en Europe
Dans une déclaration poignante adressée à l’alliance de huit journaux européens, dont Lena (Leading European Newspaper Alliance), le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a récemment lancé un avertissement alarmant : “Je ne veux effrayer personne, mais la guerre n’est plus un concept du passé. Elle est une réalité, et elle a commencé il y a plus de deux ans.”
Cette déclaration marque une tentative frappante de Tusk pour attirer l’attention sur les tensions croissantes et les conflits armés qui secouent l’Europe depuis plusieurs années, en particulier depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
L’attaque de Moscou dans la communauté du renseignement international
DEVOIR D’AVERTIR
Les médias américains n’ont mis que quelques jours à citer la phrase “devoir d’avertir”, aujourd’hui probablement trois des mots les plus vénérés dans le lexique de la communauté du renseignement. Lorsqu’elle est invoquée, elle exige que des informations spécifiques sur une attaque terroriste imminente soient transmises aux nations vulnérables et menacées, y compris la Russie et l’Ukraine. L’obligation de devoir avertir des États-Unis s’étend même à d’autres adversaires potentiels tels que l’Iran, ce gouvernement ayant une obligation similaire de prévenir tous. La nécessité ne comprend pas les opérations menées par l’une ou l’autre nation.
Cette communauté du renseignement américaine a transmis un avertissement concernant une possible attaque impliquant des extrémistes religieux du Pakistan, du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan dix-huit jours avant l’assaut contre la salle de concert de Moscou qui a tué au moins 137 personnes et en a blessé plus d’une centaine. Un tel avertissement provient invariablement d’interceptions de la National Security Agency et de rapports d’agents de la Central Intelligence Agency.
Les Américains ont fait leur travail, mais la communauté du renseignement russe, suivant les directives de son chef, ne l’a pas fait. Le président Vladimir Poutine a qualifié publiquement l’avertissement de “déclarations provocatrices” trois jours avant l’attaque, et les services de sécurité russes l’ont ignoré. Ils portent la responsabilité, selon les experts en renseignement américains, de ne pas avoir fait ce qui était nécessaire pour protéger les spectateurs du concert…