ven. Avr 26th, 2024

Un nouveau mécanisme de séparation aidera à éviter les débris spatiaux

Les radars Sentinel-1 scannent notre planète et son environnement pour les citoyens européens

@AirbusSpace @CopernicusEU @ESA_EO #NextSpace #Innovation #Sustainability #SpaceMatters

Friedrichshafen, 21 juin 2022 – Airbus a terminé le troisième instrument de la série de satellites Sentinel-1. Il présente une première mondiale d’un nouveau mécanisme de séparation qui aidera à éviter les débris spatiaux. Le radar en bande C du satellite Copernicus Sentinel-1C est désormais en route pour « rencontrer » son vaisseau spatial dans les installations de Thales Alenia Space à Rome, en Italie, où il subira une intégration et des tests. Le lancement du satellite est prévu au premier semestre 2023.

 

 

Le faisceau radar en bande C produit par l’instrument peut déterminer les changements de la surface de la Terre avec une précision de quelques millimètres, fournissant des images pour la surveillance maritime et terrestre, les interventions d’urgence, le changement climatique et la sécurité. Le radar à synthèse d’ouverture (SAR) a l’avantage de fonctionner à des longueurs d’onde non gênées par la couverture nuageuse ou un manque d’éclairage et peut acquérir des données sur un site pendant la journée ou la nuit dans toutes les conditions météorologiques. Le fait d’avoir un mode opérationnel principal au-dessus de la terre et un autre au-dessus de l’océan ouvert permet un fonctionnement préprogrammé. Généralement, une image radar est acquise sur une large bande (250 km) avec une résolution géométrique élevée (généralement 5 m sur 20 m). Largement identique à ses deux prédécesseurs, le nouvel instrument radar pour Sentinel-1C a une particularité, une invention brevetée par Airbus. qui est utilisé pour la première fois. Il comporte des joints soudés installés aux principaux points de connexion au satellite, qui fondent lorsqu’ils sont exposés à une forte chaleur et séparent l’antenne radar de la plate-forme satellite. Les deux parties sont ensuite exposées séparément à la chaleur de friction complète et brûlent plus tôt et plus rapidement, lors de leur rentrée dans l’atmosphère terrestre à la fin de la durée de vie de 7,25 ans du satellite. L’invention d’Airbus contribue ainsi à éviter les débris spatiaux et à protéger l’environnement en orbite.
Les modules T/R (Transmit & Receive) et l’électronique frontale ont été développés et produits par Thales Alenia Space selon les spécifications d’Airbus.

Depuis avril 2014, la mission Sentinel-1 fournit des images par tous les temps, 24 heures sur 24, pour Copernicus, le plus grand programme environnemental au monde, dirigé par l’Europe. Copernicus est un programme conjoint de la Commission européenne (CE) et de l’Agence spatiale européenne (ESA).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *