Face aux mutations du marché, les locaux d’activités de loisirs s’imposent comme un actif d’avenir

Dans un marché immobilier en recomposition, où les repères traditionnels sont remis en question, un segment tire son épingle du jeu selon Pierre Premier Gestion : celui des locaux d’activités de loisirs.

Portée par la quête d’expériences physiques et collectives, la demande pour ces espaces connaît un essor continu, tant dans le domaine du sport, du divertissement immersif, des jeux indoor que dans celui du bien-être.

Une demande en forte progression et décorrélée des cycles classiques

Dans un environnement marqué par une période de remontée des taux de 2022 à 2023, les investisseurs sont redevenus sélectifs et en quête de rendements pérennes. Les locaux d’activités de loisirs, tels que les terrains de padel ou les parcs de jeux couverts, offrent une réponse adaptée à cette exigence, avec des durées d’engagement souvent longues, une vacance limitée et une concurrence foncière encore modérée.

Alors que le commerce traditionnel doit s’adapter à la révolution numérique et que les bureaux font face à des transformations structurelles, ces actifs bénéficient de plusieurs atouts :

• un ancrage local fort, répondant à une demande de proximité et de lien social ;
• une dynamique entrepreneuriale soutenue, avec l’émergence de nouveaux concepts d’exploitation comme les jeux de réalité virtuelle où plusieurs joueurs, casques sur la tête, s’affrontent dans un espace clos ;
• un attrait croissant des collectivités, qui y voient un levier de revitalisation de zones périurbaines ou mixtes ;
• une réversibilité technique des bâtiments et des loyers maîtrisés pour garantir leur flexibilité face à des besoins futurs.

Cette résilience s’explique par la déconnexion relative de ces actifs des cycles économiques traditionnels : leur fréquentation repose avant tout sur des usages récurrents, des abonnements, souvent moins sensibles aux aléas macro-économiques.