La récente polémique en conférence de presse à propos des déplacements en jet privé des joueurs du Paris Saint-Germain a permis de remettre sur le devant de la scène le sujet de l’écologie à l’heure ou l’Amazonie est en train de brûler. Une séquence vécue comme un pied de nez par toute personne sensible aux enjeux climatiques, comme n’a pas manqué de le souligner la Première ministre Elisabeth Borne en réaction à cela.
En effet, les déplacements des équipes représentent entre 5% et 15% du bilan carbone d’un club de football selon notre étude.
Cet impact est majoritairement lié à l’avion, beaucoup plus carboné que ses alternatives ferroviaires et routières :
- 1 km en jet privé tel que celui du PSG, c’est 527g de CO2 / km / personne
- 1 km en bus diesel, c’est 30gCO2/km/personne (presque 20x moins)
- 1 km en TGV, c’est environ 2gCO2/km/personne (plus de 250x moins que le jet)
Sur la saison 2019-2020, 4% des déplacements des équipes de L1 et L2 ont eu lieu en train, contre 65% en avion et 31% en bus.
Le sport de haut niveau à un rôle double dans la lutte contre le changement climatique, en réduisant d’abord ses propres émissions mais surtout en utilisant son énorme pouvoir d’influence pour accélérer la prise de conscience.