jeu. Nov 21st, 2024

Pendant la crise sanitaire, les acquisitions continuent ! Chacun a dû s’adapter au cours de ses deux années et les  plus fortunés ont fait de même. Dans un contexte de reprise économique plus rapide que prévu, le classement  des grandes villes internationales a une nouvelle fois été chamboulé : Miami, Austin, Tokyo, Genève et Paris  composent le Top 5 du BARNES City Index, un mélange de valeurs sûres et de paris sur l’attractivité économique. 

 

« En 2022, le BARNES City Index n’a jamais été aussi varié, mettant en avant des progressions fulgurantes comme  Madrid, Moscou et Prague, mais aussi des valeurs sûres traditionnelles comme Londres, New York et Tokyo. Le reflet  des mutations engendrées par la crise sanitaire et surtout la capacité d’adaptation des grandes fortunes », commente Thibault de Saint Vincent, Président de BARNES. 

Ce sont les principaux enseignements de l’enquête annuelle de BARNES. Le réseau international d’immobilier de  luxe analyse chaque année un segment très précis de personnalités et de familles. Ce sont les HNWI* ou UHNWI**  pour « High-Net-Worth Individuals » et « Ultra High-Net-Worth Individuals ». Pour être éligible à l’une ou l’autre de  ces deux catégories, il faut disposer d’un patrimoine compris entre un et trente millions de dollars (ou au-delà).  

Représentant 5,4 % de leur patrimoine, les biens immobiliers de luxe sont peut-être les plus petits composants de  leur portefeuille d’actifs mais ils jouent un rôle important dans la vie des UHNWI. La plupart possèdent au moins  une (voire plusieurs) maison(s) de vacances en plus de leur résidence principale, sans compter les pied-à-terre qu’ils  ont choisi d’acheter, pour eux-mêmes ou pour leurs enfants, dans leurs grandes villes de prédilection.  

 

De plus en plus riches, de plus en plus jeunes 

 

Portée par l’esprit d’entreprise et les performances boursières en technologie, santé publique et communications,  la reprise fut plus vive que prévu après la crise sanitaire et les UHNWI en sont l’image : la population des personnes  ultra-fortunées a augmenté de 5,5 % en un an, passant à 295 450 individus, tandis que leur fortune globale est  passée de 32,2 à près de 35,5 milliards de dollars. Sur les 3204 milliardaires que compte la planète, 670 le sont  devenus en 2021, tandis que la catégorie des « super milliardaires », dont la fortune est supérieure à 50 milliards  de dollars, a crû de 27 %. 

Autre évolution majeure : la génération Z (soit les individus nés entre 1993 et 2010) s’installe durablement. En 2025,  ils représenteront de 10 à 15 % des UHNWI, contre 4 % en 2019 ; à titre de comparaison, les « baby boomers » (nés  avant 1945) passeront, de 2019 à 2025, de 23 % à 5-10 % ; en 2025, la génération Y (1978-1992) deviendra  majoritaire, représentant de 45 à 50 % des personnes ultra-fortunées. Les générations Y et Z, dont l’un des traits  principaux est la haute conscience de l’environnement, contribueront à changer le visage du marché : actuellement  premiers utilisateurs du marché du luxe de deuxième main, voire de troisième main, ils sont aussi les premiers à  s’engager volontiers dans des rénovations coûteuses, intégrant des travaux de remise aux normes énergétiques.  Attentifs à l’origine des matières premières et au poids écologique des matériaux, ils contribueront à inscrire une  empreinte éthique et éco-responsable dans le monde de l’immobilier de luxe.

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