Par Thinking Ahead Institute (TAI) – rapport Extreme risks 2019
L’augmentation des températures mondiales, l’effondrement du commerce international et la cyberguerre ou guerre cybernétique dominent le classement des risques extrêmes qui pourraient avoir un impact significatif sur la croissance économique et le rendement des actifs, s’ils se produisent.
Les événements rares susceptibles d’avoir un impact important sur la croissance économique mondiale et le rendement des actifs.
Cette année, le classement a un nouveau TOP 3 : le changement climatique à échelle mondiale, l’effondrement du commerce international et la cyberguerre.
Le classement 2019 des risques extrêmes a vu le changement des températures prendre à la première place, illustrant des scénarios où la planète deviendrait bien moins habitable.
Le deuxième risque extrême est l’effondrement potentiel du commerce mondial, entraîné par la montée du protectionnisme, principalement en raison de l’évolution des politiques mondiales au cours des six dernières années.
Puis, à la troisième place, la cyberguerre, en raison d’un monde de plus en plus connecté.
Pour la première fois, le Thinking Ahead Institute a classé dans le Top 15 des risques extrêmes: l’effondrement de la biodiversité, l’abandon de la monnaie fiduciaire et la cyberguerre, tandis que ceux qui ont quitté le top 15 cette année sont la déflation, la crise des assurances et le terrorisme.
Ceux qui ont grimpé dans le classement sont les défaillances d’infrastructures vitales (énergie, eau, mobilité) (+8 places), ainsi que l’effondrement du commerce international (+3) et la crise monétaire (+3).
Selon le rapport, les risques extrêmes devenus moins menaçants qu’en 2013 sont la stagnation, qui a chuté de huit places, et la pénurie de ressources, passant de la 1ère à la 4ème place du classement.
Tim Hodgson, Directeur du Thinking Ahead Institute déclare : « Notre classement des risques extrêmes a vu l’émergence d’une tendance avec une baisse des risques financiers et une augmentation des risques extrêmes non financiers. La hausse des températures à l’échelle mondiale devient le risque N°1 en raison d’une probabilité plus élevée associée à un impact significatif – le pire scenario mènerait par exemple ,à une extinction de masse. »
« Nous sommes convaincus que le monde est sujet à de profondes mutations, qu’elles soient environnementales ou politiques, elles feront évoluer les rapports de force. Les événements extrêmes sont aujourd’hui plus probables qu’on ne le pensait auparavant. Pour y voir plus clair dans ce monde incertain, nous suggérons aux investisseurs d’avoir l’esprit ouvert, d’éviter les risques concentrés, d’être sensibles aux signes avant-coureurs, en s’adaptant en permanence, et de toujours se préparer au pire ».
Liang Yin, Senior Investment Consultant, Thinking Ahead Group, commente : « L’analyse des risques extrêmes relève d’une véritable gymnastique d’esprit. Ils nous rappellent qu’il est candide et relativement dangereux de s’accrocher à une vision unique du futur. En effet, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve. Mais notre cerveau est capable d’imaginer de multiples scénarios. En tant qu’investisseurs, nous essayons de naviguer dans un monde très volatil, incertain, complexe et ambigu. Les scénarios ainsi mis en pratique dans cet environnement interactif, sont plus efficaces lorsqu’ils servent à expliciter – et remettre en question – les hypothèses que vous vous posez pour vos portefeuilles de placement ou votre stratégie commerciale. »
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*Crise alimentaire/eau/énergie
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**mesure subjective fondée sur l’intensité et la portée de l’impact, la probabilité
et le degré d’incertitude de l’évaluation du niveau de risque. |
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