mar. Avr 23rd, 2024

KPMG revient sur les investissements dans les fintech dans le monde et dresse le bilan de l’année 2018 à travers son étude « Pulse of Fintech ».

 

Principaux messages de l’étude :

 

Dans le monde : 2018, année « blockbuster » !

–          Les investissements dans les fintech dans le monde en 2018 atteignent le montant record de 111,8 milliards de dollars – soit une hausse de + 120 % vs. 2017.
« Depuis le lancement de l’étude en 2013, 2018 s’annonce comme la meilleure année en termes d’investissements dans la fintech ; un fait que l’on peut notamment expliquer par une année globalement favorable aux levées de fonds dans le monde, marquée par plusieurs mega-deals. » décrypte Fabrice Odent, Associé KPMG, responsable du secteur bancaire.

–          L’année 2018 compte 2 196 deals, soit une hausse très légère vs. 2017 (+ 1,5 %), témoignant d’une maturité de plus en plus grande acquise par le marché.

 

Focus régions : l’Europe passe devant l’Asie

–          Investissements en Amériques : 54,5 milliards de dollars (+ 88 % vs. 2017) ;

–          Investissements en Europe : 34,2 milliards de dollars (+ 180 % vs. 2017) ;

–          Investissements en Asie Pacifique : 22,7 milliards de dollars (+ 82 % vs. 2017).

L’Europe affiche une année exceptionnelle en 2018 : toujours tirée par le Royaume-Uni (et ce, malgré le Brexit) et par des secteurs en forte croissance : paiements, investissements & néobanques.

 

VOIR L’ETUDE EN VERSION ANGLAISE SUR STOCKS FUTURE

 

Les 10 principales prédictions de KPMG pour la Fintech en 2019

Le rythme de croissance de la Fintech s’est accéléré au cours de l’année 2018. « Avec des avancées majeures comme le développement de l’Open Banking, un environnement règlementaire plus lisible et l’arrivée à maturité de solutions utilisant l’Intelligence Artificielle ou la technologie Blockchain, 2019 s’annonce également très prometteuse pour la Fintech. » indique Mikaël Ptachek, responsable de la Practice Fintech chez KPMG.

1. Consolidation : En 2019, nous assisterons à une intensification des processus de consolidation dans les secteurs matures de la Fintech, tels que les paiements et le financement– ainsi que dans des domaines émergents comme la Blockchain – les fintech devant désormais passer à l’échelle et s’internationaliser. L’objectif de ces regroupements est de permettre aux fintech d’accroitre leur taille et d’encourager leur développement international.

2. Des deals plus importants : La taille des transactions devrait continuer à progresser en 2019, les investisseurs cherchant à réduire le risque lié à leurs prises de participation et se focalisant sur les fintech avec un stade de développement plus avancé.

3. Essor mondial : Les néobanques continueront de diversifier leurs offres de services et de se développer à l’international.

4. Open Banking : Les règlementations relatives à l’Open Banking en Europe et partout dans le monde continuent d’être une opportunité pour les géants de la technologie et pour les fintech, tout en jouant leur rôle de contrôle dans l’offre de services financiers.

5. Blockchain : Nous observons une augmentation considérable des investissements dans les fintech dédiées à la construction de produits et solutions fondés sur la technologie Blockchain.

6. Accélération dans l’Insurtech : L’Asie connaîtra une croissance substantielle des investissements dans l’Insurtech, venant en partie d’assureurs traditionnels basés aux Etats-Unis et en Europe pour développer en Asie des solutions alternatives d’assurance.

7. Croissance des Regtech : Les investissements dans les Regtech vont fortement s’accélérer en 2019 en raison des évolutions règlementaires qui induisent une hausse des coûts de conformité pour les institutions financières.

8. Institutions financières : L’investissement des établissements traditionnels / corporates demeurera élevé en raison du développement de partenariats liés à l’Open Banking et à la poursuite des stratégies M&A de ces institutions.

9. Collaboration en Asie : La collaboration entre les fintech et les banques en Asie devrait continuer à se développer, en particulier dans les domaines du KYC, de la Lutte Anti-Blanchiment et la gestion de l’identité numérique, notamment la reconnaissance faciale et vocale.

10. Digital banking : Les acteurs bancaires traditionnels poursuivront la digitalisation de leurs services, en soutenant l’essor de néobanques / banques en ligne autonomes et agiles, pouvant fonctionner de manière autonome et de façon indépendant des systèmes existants.

 

 

 

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