mar. Jan 21st, 2025

Par Defthedge

Coup de projecteur sur le pétrole

La semaine dernière, le pétrole Brent atteint son plus haut niveau en 4 mois, s’approchant des 81$ le baril à la suite de nouvelles sanctions américaines contre la Russie.
Dans la foulée, des raffineurs chinois de Shandong ont tenu des réunions d’urgence alors que trois pétroliers transportant plus de 2 millions de barils de pétrole russe sont immobilisés au large des côtes chinoises.
Selon Citigroup, jusqu’à 30% de la “flotte fantôme” russe pourrait être affectée par les sanctions, menaçant jusqu’à 800 000 barils par jour d’approvisionnement.
Le spread prompt du Brent a atteint 1,21$ le baril en backwardation*, soit plus du triple par rapport au mois dernier, signalant un resserrement des conditions du marché. Ça risque d’être tendu à court terme sur ce marché !
*On parle de backwardation sur le marché pétrolier lorsque le prix d’un contrat à terme proche de son prix spot est supérieur au prix de ce contrat à terme à une échéance plus éloignée. C’est évidemment une anomalie de marché. Elle reflète généralement une offre insuffisante.

 

Or : la fête est (temporairement) finie

Depuis deux mois, l’once d’or évolue dans un range étroit, les prix restant ancrés proche de 2650 dollars. La force du dollar est certainement le principal facteur explicatif derrière l’atonie des cours de l’or. Tant que le marché n’aura pas une meilleure visibilité concernant l’évolution de l’inflation, particulièrement outre-Atlantique, il est probable que l’or ne bouge pas beaucoup. À long terme, nous sommes toujours positifs sur l’or. C’est normal dans un marché où les banques centrales jouent le rôle de market maker face à une offre étroite.

 

 

Soja : la volatilité est là pour rester

Les semis en cours en Amérique du Sud ont commencé avec un temps magnifique. Mais il fait maintenant chaud et cela provoque des dégâts précoces aux cultures.
Dans le même temps, le dollar américain continue de grimper et le real brésilien se situe près de ses plus bas niveaux historiques, ce qui rend les récoltes moins chères par rapport aux États-Unis.
Ajoutons que les droits de douane que pourraient appliquer l’administration Trump risquent d’aggraver la situation.

 

Les Tops et les Flops

 

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