« Que l’on soit entrepreneur, TPE-PME, startup ou freelance, le business n’a jamais eu autant besoin et envie de fluidité, de rapidité et de superpouvoirs (comme régler plus tard ou être payer en avance sur ses factures). Et jusqu’ici, il n’y avait personne pour lui apporter. »
Près de 10.000 défaillances d’entreprises ont été recensées par le cabinet Altares au premier trimestre, soit près de 35 % de plus qu’en 2021. Flambée des prix de l’énergie, pénurie de matériaux, allongement des délais de livraison grippent la production ou empêchent d’honorer les contrats dans les conditions prévues. Cela veut souvent dire qu’il faut payer l’électricité, les salaires sans avoir des rentrées de chiffre d’affaires en face. Les prochains mois risquent d’être encore plus compliqués.
Selon le dernier rapport annuel Interm, 64% des TPE-PME seraient « plus préoccupées que jamais » par la capacité de leurs clients à payer dans les temps. En France, seules 58 % des factures sont payées à échéance, cela signifie donc que près d’une sur deux est réglée en retard. Des retards qui seraient à l’origine de la faillite de 1 PME sur 4.
Roland Jay Nielsen, facilitateur de trésorerie
Aider les petites entreprises et les indépendants à mieux vivre leurs aventures entrepreneuriales, c’est l’objectif de Roland Jay-Nielsen, fondateur de la Fintech Hero. «Je leur permets de se développer et de respecter leurs carnets de commandes sans craindre de se retrouver à court de liquidités».
Entrepreneur lui-même, «j’ai créé trois sociétés en moins de 10 ans dont Merci Handy», cet ancien élève de l’INSEEC connait parfaitement les problèmes auxquels on se retrouve confronté quand est une petite entreprise ou un autoentrepreneur. Et, sans surprise, celui qui se retrouve en tête de liste concerne la facturation et les paiements.
«En France, il y a un décalage entre le moment où l’on facture et celui où l’on est payé. Le délai de paiement est fixé, par principe, au 30e jour suivant la réception des marchandises ou l’exécution de la prestation. Mais ce délai peut aller au-delà des 30 jours, sans dépasser 60 jours à partir de la facturation (ou 45 jours fin de mois) s’il est précisé au contrat. Difficile de jongler quand on n’a aucune réserve ».
Au lendemain du premier confinement, malgré les aides gouvernementales, Roland constate les ravages que ce système a provoqués sur des entrepreneurs de son entourage qui ont dû mettre la clef sous la porte. Toujours à l’affût de nouvelles opportunités, Roland Jay Nielsen, qui aime relever les défis, cherche comment supprimer cet écueil. L’idée, il la puise dans les pratiques en usage dans l’univers du Retail grand public.
«Les enseignes proposent de plus en plus souvent à leurs clients de régler des achats de manière fractionnée. En trois ou quatre fois généralement, moyennant des frais minimes voire sans frais. Ce qui évite les lourdeurs d’un crédit. Pour y parvenir, elles font appel à des organismes intermédiaires, comme Alma ou Oney, qui gèrent les transaction. Avec Hero, j’applique le même principe, mais aux petites entreprises. C’est le Buy now, pay later».
Rapidement, Roland monte son projet et crée sa startup en Septembre 2021. Levée en equity de 1,8M€ et en dette avec Avelina Capital (+ de 5 M€ extensible). Une réussite immédiate. Si les entreprises et entrepreneurs croient en lui, les résultats ne se font d’ailleurs pas attendre. Depuis sa création, Hero enregistre une croissance de plus de 60 % par mois “plus d’une centaine de clients nous font confiance depuis le lancement”. Aujourd’hui, Hero, ce sont 14 personnes soudées et expérimentées qui prennent du plaisir à travailler ensemble “c’est important de travailler en équipe et en confiance”. Et d’ici fin 2022, Roland recrutera plus de quinze personnes.
Site internet : www.hero.fr