Une nouvelle étude VistaPrint révèlent qu’une large majorité de chefs d’entreprise (61 %) n’ont aucune dette personnelle liée à leur activité professionnelle.
● En moyenne, les dirigeants disposent de l’équivalent de 4,5 mois de dépenses personnelles et 4,6 mois de trésorerie pour leur entreprise.
● Les hommes investissent principalement en bourse (30 %) ou dans les cryptomonnaies (24 %), tandis que les femmes privilégient les PER et l’assurance vie.
● 45 % des dirigeants déclarent être très ou quelque peu stressés, et 78 % souffrent de burn-out régulier ou occasionnel.
Paris, le 04 juillet 2025 –
VistaPrint, en partenariat avec l’institut OnePoll, dévoile aujourd’hui les résultats d’une étude exclusive menée auprès de 1 000 dirigeants d’entreprise français. Cette enquête offre un aperçu inédit de leur situation financière : épargne, dettes, investissements, retraite, etc. Elle met en lumière la fragilité persistante de la stabilité financière des entrepreneurs, tant sur le plan personnel que professionnel, tout en soulignant leur résilience.
Une capacité d’épargne qui varie selon l’âge et le genre
L’étude révèle que de nombreux chefs d’entreprise ont réussi à constituer une épargne solide, tant personnelle que professionnelle. En moyenne, ils disposent de l’équivalent de 4,5 mois de dépenses personnelles et 4,6 mois de trésorerie pour leur entreprise, ce qui témoigne d’une réelle capacité d’anticipation. Plus d’un tiers des sondés ont épargné au moins cinq mois de dépenses ménagères ou professionnelles, et près d’un sur dix dispose de plus d’un an d’épargne. Par ailleurs, la majorité parvient à épargner régulièrement, avec un effort moyen de 7,6 % de leurs revenus mensuels – un signe encourageant de discipline financière, malgré un contexte économique parfois tendu.
Néanmoins, près d’un dirigeant sur cinq (21 %) ne dispose d’aucune épargne en cas d’urgence personnelle, et près d’un sur deux (46 %) ne parvient pas à mettre de côté plus de 5 % de ses revenus mensuels.
La capacité d’épargne personnelle varie fortement selon le profil. Les plus de 65 ans sont les plus à l’aise, avec en moyenne 5,91 mois de réserve. À l’inverse, les 35-44 ans, souvent confrontés à des charges familiales et professionnelles élevées, épargnent en moyenne 4,14 mois. Des écarts de genre sont aussi visibles : les femmes disposent en moyenne de 4,2 mois d’épargne contre 4,8 pour les hommes, et épargnent une plus petite part de leurs revenus (7 % contre 9 %).
Côté entreprise, 4 dirigeants sur 10 (41 %) n’ont pas plus de deux mois de trésorerie d’avance – un seuil critique en cas de difficulté. Là encore, les femmes dirigeantes présentent une réserve plus faible (4,22 mois en moyenne) que leurs homologues masculins (5,06 mois). Les dirigeants seniors se distinguent par une solidité financière supérieure, avec une trésorerie moyenne de 6,46 mois.
Dettes personnelles et Prêts Garantis par l’État : vers une meilleure équité face à l’endettement des entrepreneurs
Une large majorité des chefs d’entreprise (61 %) n’ont pas de dettes personnelles liées à leur activité professionnelle, signe d’une bonne séparation entre patrimoine personnel et professionnel. Toutefois, certains restent exposés : 24 % déclarent des dettes supérieures à 10 000 €, et 6 % dépassent les 100 000 €. Les dirigeants âgés de 35 à 44 ans sont les plus endettés, avec un montant moyen de 15 160 €, tandis que les seniors affichent une dette mieux maîtrisée (6 120 € en moyenne).
Concernant les Prêts Garantis par l’État (PGE) contractés pendant la crise du COVID-19, 13 % des dirigeants sont encore concernés. Parmi eux, 73 % sont toujours en phase de remboursement. Si l’effort reste soutenable pour beaucoup, plus d’un tiers rencontre des difficultés, notamment les femmes (34 % contre 18 % des hommes), ce qui souligne la nécessité de dispositifs d’accompagnement ciblés.
Des entrepreneurs prudents, mais tournés vers une gestion durable du patrimoine
En 2024, de nombreux dirigeants se sont montrés prudents dans leurs investissements : 35 % n’ont réalisé aucun investissement professionnel, reflet d’une approche mesurée dans un climat économique incertain. L’immobilier reste une valeur refuge prisée : 63 % des chefs d’entreprise sont propriétaires de leur résidence principale – une tendance légèrement plus marquée chez les hommes (66 %) que chez les femmes (61 %).
En matière d’investissements financiers, les profils se diversifient. Les hommes s’orientent davantage vers des actifs dynamiques comme la bourse (30 %) ou les cryptomonnaies (24 %), tandis que les femmes privilégient des supports plus sécurisés comme le Plan Épargne Retraite (PER) ou l’assurance vie, révélant une gestion prudente et de long terme.
La préparation de la retraite reste un sujet de préoccupation, mais aussi un levier d’anticipation. Si 63 % des dirigeants doutent de la suffisance de leurs revenus futurs, cette prise de conscience ouvre la voie à une meilleure planification. Un tiers ne dispose pas encore de solution dédiée, mais l’essor du PER individuel (déjà adopté par 30 % des dirigeants) témoigne d’un intérêt croissant pour ce dispositif.
Enfin, les aspirations en matière de retraite sont diverses : 25 % espèrent partir avant 60 ans, tandis que 12 % souhaitent continuer tant que leur entreprise est active – une preuve de leur passion et de leur engagement entrepreneurial.
Une pression psychologique marquée, notamment chez les femmes et les jeunes
La santé mentale des dirigeants est mise à rude épreuve : 45 % se disent très ou assez stressés, et 78 % souffrent de burn-out régulier ou occasionnel. Les jeunes entrepreneurs (18-24 ans) et les femmes ressentent particulièrement cette pression, notamment liée aux difficultés financières.
Pour préserver leur équilibre, 69 % prennent du temps pour eux via le sport ou des loisirs ; et 15 % font appel à une aide professionnelle externe (coach, thérapeute).
L’étude montre aussi qu’un dirigeant sur cinq (20 %) dit ne disposer d’aucun soutien psychologique ou social pour faire face.
« Cette étude met en lumière une réalité complexe : alors que les entrepreneurs sont les piliers de l’économie, ils font face à une grande vulnérabilité financière et émotionnelle. Les différences de genre et d’âge soulignent l’importance de construire des environnements plus inclusifs et résilients, et de favoriser des initiatives qui leur permettent de se développer sans compromettre leur bien-être. »
– Sabine Léveiller, Vice-présidente Marketing Europe chez VistaPrint.
Méthodologie de l’étude : Enquête menée par l’institut OnePoll, auprès d’un échantillon de 1 000 dirigeants d’entreprises françaises (TPE/PME de moins de 249 salariés) et de travailleurs indépendants. Le questionnaire a été administré en ligne entre le 22 et le 28 mai 2025.
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