sam. Déc 21st, 2024

L’inflation ralentit fortement au mois de mars passant de 3% en février à 2,3%, soit le taux le  plus bas depuis le mois d’octobre 2021. Le taux d’inflation de la France devient alors un des plus bas de la zone euro, accréditant ainsi la thèse d’une très probable baisse de taux d’intérêt de la part BCE lors de sa prochaine réunion au mois de juin.

Cette diminution significative est due à une réduction de la hausse des prix dans l’ensemble des compartiments : l’alimentation, des services, du tabac, de l’énergie et des produits manufacturés. Les prix alimentaires ont notamment connu un ralentissement sensible s’établissant à +1,7% en mars après +3,6% en février.

La question est de savoir si cette diminution va être durable ou pas. Certains vents contraires subsistent. Les industriels de l’agroalimentaire font face à une progression des coûts de production. Des matières premières agricoles telles que le cacao, le sucre, le café ainsi que les coûts d’emballage ont connu des hausses de prix substantielles. Et puis les distributeurs exigent une décarbonation de la production, ce qui entraîne des dépenses supplémentaires, se répercutant sur le prix final des produits alimentaires.

Antoine Fraysse-Soulier, responsable de l’analyse de marchés chez eToro

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