dim. Nov 17th, 2024

La Fed pense qu’elle a réussi son atterrissage en douceur. Il est clair que les marchés la croient maintenant. Les membres de la Fed prévoient désormais quelques baisses de taux en 2024, et ces baisses semblent également être des baisses de taux de célébration.

Les dernières projections économiques en témoignent. La Fed a revu à la baisse ses estimations en matière d’inflation, mais elle n’a pas modifié ses prévisions concernant le marché de l’emploi. Elle s’attend à ce que l’inflation diminue sans qu’il y ait une forte hausse du chômage. C’est la définition d’un atterrissage en douceur.

Personne n’a de boule de cristal, il est donc important de rester agile et de se rappeler que les taux pourraient rester élevés pendant un certain temps. Mais la position de la Fed pourrait permettre aux réductions de taux de se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. Il sera intéressant d’entendre le ton que Powell adoptera lors de sa conférence de presse, après quelques réunions au cours desquelles il s’est montré beaucoup plus souple.

Les raisons de ne pas investir sur ce marché ne manquent pas. Mais il y a aussi un risque à rester à l’écart du marché, et les chances d’un scénario catastrophe semblent plus faibles qu’auparavant, compte tenu de la capacité de la Fed à soutenir l’économie. Recherchez des entreprises de qualité capables de résister à une récession sans sortir du marché, et commencez à revenir lentement vers les valeurs cycliques. La crise de l’inflation semble terminée et un ciel bleu pourrait s’ouvrir devant nous.

Par Callie Cox, analyste des marchés américains chez eToro

 

Pour faire suite à la réunion de la BCE et celle de la banque d’Angleterre, Monica Defend, directrice de l’Amundi Investment Institute a déclaré : 

“Christine Lagarde a clairement indiqué que les réductions de taux n’étaient pas à l’ordre du jour, ce qui contraste fortement avec l’approche de la Fed, qui reste intensément concentrée sur les risques de croissance associés au maintien de taux plus élevés pendant une période prolongée. 

Cette divergence est d’autant plus notable que la zone euro a récemment enregistré des performances économiques plus faibles et une désinflation plus rapide qu’aux États-Unis. Par ailleurs, la Banque d’Angleterre maintient une position prudente, ne montrant aucun signe de déviation de sa politique “higher for longer” (des taux plus élevés plus longtemps).

 

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