dim. Déc 22nd, 2024

Forex : Les tops et les flops

EUR/CHF

L’EUR/CHF a réussi à échapper à la zone située autour de 0,93 en fin de semaine dernière. Mais nous doutons que cette paire évolue beaucoup à court/moyen terme.
Pour l’année 2024, nous pensons qu’un range compris entre 0,93 et 0,96 est pertinent (sauf événement inattendu sur le marché).

 

EUR/USD

Mauvais début d’année pour l’EUR/USD (-2,50%). Ce n’est pas la politique monétaire qui explique cette baisse. C’est le différentiel de croissance. L’économie américaine est résiliente (acquis de croissance à 1,2% pour 2024) alors que l’Europe flirte avec la récession depuis plusieurs trimestres.

 

CZK

Comme prévu, la République Tchèque a diminué son taux directeur la semaine dernière (-50 pdb). Ce n’est qu’un début. Nous estimons que la baisse des taux devrait être d’environ 350 pdb sur 2024. Cela pourrait pousser la paire EUR/CZK vers les 25,20 contre 24,20 actuellement. Tendance haussière évidente.

 

Forex: Supports et résistances

Explication : Les niveaux de support et de résistance permettent d’anticiper les éventuels retournements de cours. La résistance est un niveau de prix où les vendeurs sont plus forts que les acheteurs. A l’inverse, le support est un niveau de prix où les acheteurs sont plus forts que les vendeurs. En cas de cassure d’un support ou d’une résistance, on parle de « break-out ». Cela peut générer des signaux d’achat ou de vente. Cela signifie que le marché est acheteur et que la tendance à moyen terme sur la paire de devises est haussière. Cela signifie que le marché est vendeur et que la tendance à moyen terme sur la paire de devises est baissière.

 

Les market movers de la semaine

C’est une semaine consacrée au thème de l’inflation des deux côtés de l’Atlantique. On commence par l’indice des prix à la consommation (IPC) américain pour janvier – poursuite de la désinflation attendue.
Mercredi, l’IPC est attendu au RoyaumeUni (chiffre précédent à 4% sur un an). Là aussi, la désinflation devrait poursuivre son cours. Mais il est trop tôt pour baisser les taux directeurs.
On termine avec les prix à la production pour l’économie américaine (précédent à -0,1% sur un mois) – peu probable que cela exerce une quelconque influence sur les marchés financiers.

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