Lors des 24 heures du bâtiment, le 18 novembre, plus de 7.000 artisans et entrepreneurs venus de toute la France ont pu écouter le président de la République, le ministre de l’Économie, le ministre du Travail et de l’Emploi et le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement. Les chefs d’entreprise ont aussi échangé avec des personnalités, rencontrer leurs pairs et partager leurs passions de construire. Lors de cette journée étaient également organisés des conférences, des ateliers thématiques et un job dating pour des jeunes ingénieurs.
La FFB salue l’annonce faite par le président de la République à cette occasion d’une prochaine initiative pour aider les communes à rénover leurs écoles, dont beaucoup s’avèrent des passoires thermiques. Il a également confirmé que, face à l’instabilité des dispositif fiscaux dérogatoires, le statut du bailleur privé proposé par la FFB « faisait partie des solutions » pour soutenir l’investissement locatif.
Bruno Le Maire, a d’ailleurs annoncé la mise à l’étude de cette proposition. La FFB se félicite d’une telle avancée. Il en va de même pour la mise en place de l’observatoire du prix des matériaux de construction, prévue par le ministre pour janvier 2023, afin d’apporter plus de visibilité dans la filière. Le ministre a également annoncé que les travaux induits liés à la rénovation énergétique continueront à bénéficier du taux de TVA réduit de 5,5 %, alors que le projet de loi de finances les excluait. En contrepartie, pour répondre au marché considérable de la rénovation énergétique des bâtiments, le ministre souhaite voir le nombre d’entreprises labellisées RGE quadrupler d’ici à 2028.
Olivier Salleron, président de la FFB, a conclu cette journée : « Le succès des 24h du bâtiment, tant par le nombre d’adhérents et de partenaires, que par la teneur des débats ou par les échanges avec les différentes personnalités démontre que l’avenir du bâtiment reste grand ouvert. Les difficultés restent réelles pour les artisans et entrepreneurs du secteur, mais les annonces du président de la République et du ministre de l’Économie, tout comme leurs attentes à l’endroit du secteur nous renforcent. Le bâtiment n’a jamais renoncé à s’inventer un avenir et il va continuer !»