Cette dernière semaine, les prix du gaz et de l’électricité ont pris des trajectoires divergentes la semaine passée :
Gaz : +2,7% sur les prix pour 2025 et +2% pour les prix de avril 2024. Le marché du gaz a du mal à poursuivre à la baisse voire même à se stabiliser. Les fondamentaux continuent d’être remarquablement robustes, sur les flux ainsi que les stocks, mais la situation géopolitique explosive entre l’Ukraine et la Russie, des températures capricieuses ainsi qu’une hausse non négligeable du prix du gaz en Asie pour attirer du GNL provoquent nécessairement un rebond, bien que léger, sur les contrats gaziers en Europe.
Électricité : –0.5% sur les prix pour 2025 et -16,9% pour les prix de avril 2024. Le prix de l’électricité quant à lui a été en baisse sur toute la courbe, même si cette baisse se remarque surtout à court terme. La baisse de la demande en électricité et la bonne performance du renouvelable ont provoqué une diminution historique de la production nucléaire à l’approche du week-end, de près de 15 GW. A plus long terme, le prix a également baissé mais dans des envergures plus raisonnables, car la hausse des prix du gaz, du charbon et du CO2 empêchent d’accorder de fortes baisses sur le prix de marché pour les années 2025 et 2026.
CO2 :+3,6% sur les quotas pour décembre 2024. Le prix du CO2 suit la tendance observée sur le marché gazier, à la hausse pour le moment.
Pétrole : +0,8% sur le prix du pétrole brut. Le prix du pétrole a continué à augmenter légèrement. Les attaques ukrainiennes sur des sites pétroliers russes, une demande en Chine qui reste forte ainsi que des prévisions de hausse de la demande mondiale de pétrole en 2024 maintiennent le prix du baril au plus haut depuis octobre 2023.