La faible demande de gaz en Europe signale l’effondrement industriel notamment de l’Allemagne
Pour le site d’analyses économiques et financières américain, la faible demande de gaz en Europe est le signe d’un malaise industriel qui s’installe ! En effet, la consommation de gaz dans l’industrie devrait être inférieure de 20 % aux niveaux de 2021 et les inquiétudes économiques pèsent sur l’activité malgré une baisse des prix de 80 % par rapport au point haut.
Les fabricants de produits chimiques, de métaux et de machines ont réduit leur production l’année dernière en raison des retombées de la crise énergétique en Allemagne. La persistance de ces réductions est le signe qu’un malaise industriel plus profond est en train de s’installer. Les prix record déclenchés par la restriction des livraisons par la Russie l’année dernière ont disparu, mais la détérioration des conditions économiques frappe la demande tout aussi durement. Selon les données de S&P Global Commodity Insights, la consommation de gaz dans le paysage industriel européen devrait rester inférieure d’environ 20 % aux niveaux de 2021.
Parce que les industries que l’on appelle « énergie-intensif » sont tout simplement en train de quitter l’Europe en général et l’Allemagne en particulier, pour aller produire notamment aux Etats-Unis, où l’énergie, elle, reste peu coûteuse et abondante grâce au gaz de schiste américain.
“On va pouvoir vendre le carburant à perte !”
Les distributeurs autorisés à vendre le carburant « à perte » pendant « quelques mois », d’après l’annonce Elisabeth Borne.
Vendre à perte c’est interdit sauf quand ça arrange le gouvernement !
« Dans une interview au Parisien datée du samedi 16 septembre, la Première ministre annonce « qu’à titre exceptionnel (…) et sur une période limitée de quelques mois », les enseignes de la grande distribution pourront vendre à perte le carburant, alors que la loi le leur interdit depuis 1963. L’objectif affiché est de « baisser davantage les prix ». « Avec cette mesure inédite, nous aurons des résultats tangibles pour les Français, sans subventionner le carburant. Le pouvoir d’achat, c’est notre combat », assure Elisabeth Borne. »
La cheffe du gouvernement a en revanche écarté toute idée de baisse des taxes à la pompe. « Chacun prend sa part. C’est normal de mettre à contribution les gros industriels. La responsabilité de l’État, c’est aussi de baisser son déficit et sa dette », justifie-t-elle. »
Pour la première fois depuis 1963, sur une période limitée, nous allons lever l’interdiction de revente à perte sur le carburant.
Par cette mesure inédite, nous continuons à redonner du pouvoir d’achat aux Françaises et aux Français. pic.twitter.com/zMgeN5ahhO
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) September 17, 2023
L’idée, c’est que les distributeurs fassent des prix d’appel avec des carburants à prix coûtant ou même vendus à perte, et qu’ils se rattrapent grâce à la fréquentation de leurs centres commerciaux. Autant dire, que ce que vous gagnerez d’une main, sera repris dans l’autre, logique. Il n’y a jamais de cadeau. Il n’y a jamais rien de gratuit. Au bout du compte c’est toujours la population qui paye.
Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement