sam. Avr 20th, 2024

Ebury, qui a fêté ses 10 ans en 2019, est une fintech spécialisée dans les paiements internationaux et le change de devises pour les PME, mais aussi ONG, et toute entreprise de taille moyenne qui ont recours à des opérations de change.

Les fondateurs d’Ebury sont espagnols (Juan Lobato et Salvador Garcia), le siège de la société est à Londres et les agréments sont européens (enregistrement Bruxelles). L’entreprise compte aujourd’hui plus de 900 collaborateurs dans 19 pays et 40 000 clients PME/ETI, ONG et associations (dont 65% des flux transitent vers la Chine).

Le 4 novembre 2019, le groupe Santander a investi près de 400 millions deuros dans la fintech pour accélérer notamment son développement au Latam.

Ebury permet par exemple d’encaisser de l’argent des clients à l’étranger, de faire des transferts entre les filiales de différents pays et de gérer les mouvements des devises. La fintech traite 140 devises là où la plupart des acteurs en traite une quarantaine. Elle est spécialisée sur les devises émergentes, comme le Yuan, avec des bureaux en Chine notamment pour son traitement, ou les devises africaines. Si les grandes entreprises bénéficient déjà de ce type de services, pourvus par les banques traditionnelles, les petites sociétés y avaient très peu accès jusqu’à l’arrivée d’Ebury. « Notre mission a toujours été de supprimer les obstacles et d’offrir des solutions simples et hautement efficaces aux petites et moyennes entreprises qui souhaitent négocier et effectuer des transactions internationales “, commente Juan Lobato, cofondateur. 

Ebury ambitionne d’être le partenaire des entreprises pour tout ce qui les aide à développer leur commerce international.

Le global transaction banking partner des PME, ETI, ONG et autres entités non servies (ou mal) par les banques traditionnelles. Ebury souhaite aussi s’étendre en Amérique Latine et en Afrique, deux zones à fort potentiel, d’autant plus que cette dernière maîtrise les devises émergentes (notamment zone Afrique) à la perfection.

Elle a d’ailleurs développé des partenariats sur l’Afrique avec des acteurs locaux afin d’améliorer les temps de livraison des devises mais aussi le tarif proposé à ses clients dans le maintien de la transparence chère à Ebury. Côté ONG, la fintech commence à être le seul acteur reconnu dans la maîtrise de cette cible.

 

 

Interview de Cyril Léger – Directeur Général France – Country Manager de Ebury

Voir l’interview prochainement

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *