À partir du 1er janvier prochain, une réglementation promettait de changer pour les salariés propriétaires d’une carte tickets-restaurant avec l’impossibilité de l’utiliser pour faire ses courses d’alimentation quotidienne. Il ne sera plus possible d’acheter certains articles de consommation courante.
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a annoncé dimanche que la proposition de loi visant à prolonger jusqu’en 2024 la possibilité de régler l’intégralité des courses alimentaires avec des titres-restaurant serait examinée jeudi. Cette prolongation, promise par le gouvernement, fera l’objet de discussions en commission mardi et en séance publique jeudi pour une approbation rapide de cette dérogation, soulignant qu’une proposition similaire avait été déposée par Les Républicains au Sénat, laissant présager une majorité favorable.
Le texte propose de prolonger jusqu’à la fin de 2024 l’extension de l’utilisation des titres-restaurant à tous les produits alimentaires, même ceux qui ne sont pas directement consommables sans cuisson ou préparation, tels que la farine, les pâtes, le riz, les œufs, le poisson, la viande, etc.
Quels produits sont concernés ?
A long terme, La carte tickets-restaurant ne fonctionnerait plus sur les pâtes, le riz, les œufs, et bon nombre d’autres produits. Seuls seraient accessibles, les produits tout prêts, consommables immédiatement, par exemple dans le cadre d’une pause déjeuner.
Le ticket restaurant est à la base un avantage social visant à faciliter l’accès des employés à des repas tout en offrant des avantages fiscaux à l’employeur. Il est en effet censé contribuer au bien-être des employés et à la qualité de l’alimentation. De plus, elle permettait aussi de payer directement en grandes surfaces, pour un déjeuner à moindre coût afin de l’utiliser pour faire des courses, et de privilégier les repas fait-maison de qualité gustative et nutritive en général supérieure.
Mais pourquoi cette attaque contre la liberté de consommer ce que l’on souhaite pour se nourrir ?
Dans l’ère numérique actuelle, une révolution discrète mais puissante s’est installée dans nos transactions quotidiennes : la monnaie numérique. Bien plus qu’une simple alternative aux billets et aux pièces traditionnels, cette forme de monnaie électronique a évolué pour exercer une influence considérable sur nos vies, redéfinissant la manière dont nous percevons, dépensons, et stockons notre argent.
Traçabilité Absolue avec la Monnaie Numérique : Une Influence Croissante dans nos Vies
L’une des caractéristiques frappantes de la monnaie numérique réside dans sa traçabilité absolue. Chaque transaction, chaque dépense est enregistrée de manière transparente sur la blockchain, une base de données décentralisée et sécurisée. Si cela garantit une sécurité accrue, cela signifie également que nos habitudes financières sont scrutées en détail, créant un portrait précis de nos préférences de consommation.
Ce n’est pas simplement une question de législation ou de politiques gouvernementales, mais plutôt une infiltration subtile dans les recoins les plus intimes de nos vies. Lorsque l’État empiète sur la liberté, les ramifications s’étendent bien au-delà de la simple interférence dans les choix personnels.
Le cœur du problème réside dans la surveillance constante exercée par l’État, souvent justifiée au nom de la sécurité nationale. Les technologies modernes ont accordé aux gouvernements des pouvoirs de surveillance inégalés, transformant chaque citoyen en un sujet contrôlable et potentiellement coupable de ne pas se soumettre à leurs injonctions.
C’est précisément ce qui se déroule avec cette histoire de carte tickets-restaurant entièrement numérique, électronique, et donc entièrement paramétrable par ceux qui nous gouvernent en contrôlant nos achats en s’octroyant le droit de dicter ce que les citoyens consommer et ce que nous n’avons pas le droit d’acheter.
L’Union Européenne qui souhaite imposer ces nouvelles méthodes tente aujourd’hui de faire diversion face aux véritables questions. En effet, la priorité actuelle de la présidente de la Commission Européenne Ursula Von Der Leyen est l’interdiction la boîte de camembert plûtot que l’identité numérique, le contrôle des réseaux sociaux (cf l’affaire X) et la société de surveillance mise en place sans aucune consultation des peuples d’Europe et sans concertation démocratique.
Par Navidh Mansoor, rédacteur en Chef adjoint de Croissance Investissement