mer. Déc 18th, 2024

FireEye Cyber Trendscape Report

FireEye a interrogé plus de 800 responsables de la sécurité des systèmes d’informations et autres cadres dirigeants en Amérique du Nord, en Europe et en Asie pour recueillir leurs opinions sur les domaines les plus importants de la cyber sécurité.

 

Les principales conclusions du rapport sont :

  • La majorité des organisations interrogées s’attendent à une montée des cyber menaces en 2020 – Plus de la moitié (56%) des personnes interrogées au niveau mondial pensent que le risque de cyber attaques va augmenter l’année prochaine. En Europe, ce pourcentage atteint 52% au Royaume Uni, 45% en Allemagne et 50% en France.

 

  • La moitié des personnes interrogées (50%) ne sont pas couvertes par une cyber assurance – Parmi les pays les plus dépourvus de cyber assurance, l’Allemagne arrive en seconde position avec près des deux tiers des personnes interrogées (60%). A comparer avec 32% des personnes interrogées au Royaume Uni et 43% en France.

 

  • Les amendes pour non-conformité n’inquiètent pas les responsables interrogés – Les amendes pour non-conformité à des réglementations telles que le RGPD figurent en avant dernière position dans une liste de neuf inquiétudes potentielles. L’étude montre que 24% des personnes interrogées ont identifiées ces amendes comme une inquiétude, contre 39% au Royaume Uni, 22% en Allemagne et 19% en France. La perte de données sensibles figure tout en haut de la liste des inquiétudes en moyenne mondiale ainsi que dans les trois pays européens interrogés.

 

  • L’absence de formation en cyber sécurité reste un problème – Environ une personne interrogée sur cinq (21%) en Allemagne n’a aucun programme de formation à la cybersécurité en place dans son organisation. Ce chiffre est beaucoup plus élevé que la moyenne mondiale (11%), et qu’en France (1%) et au Royaume Uni (10%).

 

  • Environ une organisation sur 10 au Royaume Uni (11%) n’a aucun plan de réponse à une cyber attaque ou une intrusion – Le Royaume Uni arrive en troisième position dans ce domaine derrière le Canada (19%) et le Japon (15%). Ce chiffre n’est que de 5% en Allemagne et de 2% en France, et la moyenne mondiale des personnes interrogées s’établit à 8%.

 

  • Adoption de l’Intelligence Artificielle et du blockchain – An niveau mondial, 86% des personnes interrogées ont indiqué avoir mis en place des projets blockchain. Toutefois, certaines entreprises européennes ne sont pas si impatientes d’adopter cette technologie. Un peu plus d’une personne interrogée sur cinq (21%) en Allemagne déclare ne pas être intéressée par le blockchain, qui n’est pas une priorité. Ceci est à comparer à 10% en France et à 14% au Royaume Uni. Dans chacun de ces trois pays, 40% des personnes interrogées ont déclaré avoir démarré un projet pour mieux comprendre l’intelligence artificielle et sa sécurité.

 

Un aspect intéressant de cette nouvelle étude est qu’elle apporte un éclairage sur les différentes attitudes qui influencent comment les individus et les organisations approchent la cyber sécurité dans les différentes parties du monde,” a déclaré Eric Ouellet, Global Security Strategist chez FireEye. “Une des attitudes identifiées qui devrait être reconsidérée est de laisser la conformité dicter les standards de sécurité alors qu’en fait ces standards devraient avoir pour but d’apporter un plus haut niveau de protection. Par exemple, l’étude a révélé que 29% des organisations disposaient de programmes de formation informels selon les besoins, centrés sur le respect des besoins de conformité. Il est probable que les organisations qui adoptent une approche plus globale dans ce domaine ou dans d’autres sont mieux à même de combattre les menaces de sécurité.”

 

Methodologie

Ce rapport a été commandé par FireEye et réalisé par Kantar, un cabinet d’études de marché indépendant. Ses résultats sont issus d’une enquête en ligne conduite en juillet-août 2019 auprès de 800 personnes en Amérique du Nord (Etats Unis et Canada), en Europe (France, Allemagne et Royaume Uni) et en Asie (Chine, Japon et Corée du Sud). Des questions préliminaires ont été utilisées pour garantir que seuls des responsables dans le domaine de la cyber sécurité ont fait partie du panel, à des postes de Directeur opérationnel ou au-dessus, de Vice Président ou de chef de département.

L’étude révèle également que la moitié des organisations interrogées ne sont pas couvertes par une cyber assurance.

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