mer. Mar 12th, 2025

 Pratiques, rapides, elles permettent de rassembler facilement une somme pour un cadeau commun. Mais sait-on vraiment où va notre argent ? Derrière chaque cagnotte, des plateformes prélèvent en moyenne 6 % de commission, souvent sans que les utilisateurs ne s’en rendent compte. À l’échelle du marché, ce sont des millions d’euros qui disparaissent chaque année… sans aucun impact positif.

Et si ces frais bancaires pouvaient être transformés en quelque chose d’utile ?

C’est exactement ce que propose Tribee. Cette start-up lilloise a fait un pari inédit : supprimer les commissions traditionnelles et les remplacer par un don à une association. En clair, 95 % de la cagnotte reviennent au bénéficiaire, et 5 % soutiennent une cause essentielle, sans que cela ne coûte plus cher aux participants.

Un modèle qui interroge autant qu’il séduit. Peut-on faire fonctionner une entreprise sans imposer de frais fixes ? Tribee dit oui, et le prouve avec une croissance fulgurante. Mais cette vision de l’économie du don peut-elle convaincre des investisseurs chevronnés ?

C’est tout l’enjeu du 12 mars prochain, lorsque Tribee défendra son concept dans l’émission “Qui veut être mon associé ?” sur M6. Une confrontation qui pourrait bien changer la donne pour l’univers des cagnottes en ligne… et pour tous ceux qui les utilisent.

Un modèle qui transforme chaque cagnotte en un acte solidaire

L’idée derrière Tribee est simple : là où les plateformes traditionnelles prélèvent en moyenne 6 % de commission, Tribee ne prend rien pour elle. À la place, 5 % du montant de chaque cagnotte sont automatiquement reversés à une association, sélectionnée pour son engagement et son impact. Le reste (soit 95 %) revient intégralement au bénéficiaire.

Mais ce n’est pas tout. Le bénéficiaire de la cagnotte peut bénéficier d’une réduction fiscale de 66 % sur le montant du don effectué, ce qui permet d’amplifier encore davantage l’impact de chaque collecte.

Tribee ne vit pas des cagnottes, mais des pourboires laissés volontairement par les participants. Un modèle économique qui semble contre-intuitif dans un monde où tout repose sur la rentabilité immédiate. Et pourtant, les chiffres prouvent que cela fonctionne : 60 % des utilisateurs de Tribee laissent un pourboire, un chiffre stable malgré un contexte économique incertain.

Tribee, une idée née d’un constat du quotidien

À l’origine de Tribee, un simple constat : chaque année, des millions de cadeaux sont achetés… mais combien sont réellement utiles ?

Maman, Cécile Flament a vécu l’expérience typique des anniversaires d’enfants : des cadeaux en double, parfois inutiles, qui finissent dans un placard. De là est née l’idée de Tribee : plutôt que d’accumuler des objets, pourquoi ne pas réunir un budget commun et offrir un cadeau vraiment utile ?

Le concept s’est rapidement élargi à tous les types d’événements, des mariages aux pots de départ, en passant par les naissances et les obsèques. L’objectif reste le même : mieux consommer, éviter le gaspillage et intégrer un geste solidaire à chaque cagnotte.

Un modèle qui séduit, des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

En misant sur la transparence et l’engagement solidaire, Tribee a su convaincre une communauté grandissante :

  • Près de 1 million d’utilisateurs depuis son lancement ;
  • 100 000 nouveaux inscrits chaque mois ;
  • Plus de 2 millions d’euros reversés aux associations partenaires ;
  • Une viralité impressionnante : chaque cagnotte créée donne lieu, en moyenne, à deux nouvelles cagnottes.

D’ici 2025, Tribee ambitionne d’atteindre les 5 millions d’euros de dons et vise les 10 millions par an d’ici 2030. Une croissance qui montre que les Français sont prêts à faire évoluer leurs habitudes, à condition qu’on leur propose une alternative simple et vertueuse.

Tribee face aux investisseurs : un passage décisif sur M6

Si l’histoire de Tribee s’écrit déjà avec succès, son passage dans “Qui veut être mon associé ?” pourrait bien marquer un tournant. Face aux investisseurs, Cécile Flament devra défendre un modèle qui défie les logiques traditionnelles du marché.

Les questions seront nombreuses : peut-on bâtir un business rentable sans commissions ? La confiance et la générosité suffisent-elles pour faire tourner une entreprise ?

Un défi de taille, mais aussi une opportunité unique d’accélérer le développement de Tribee et de prouver que la finance participative peut être repensée autour de la transparence et du partage.

Quand l’économie du don s’invite dans nos habitudes

L’essor de Tribee s’inscrit dans une tendance de fond : les consommateurs cherchent à donner du sens à leurs dépenses. Selon une étude OpinionWay commandée par Tribee en 2024, 58 % des Français déclarent ne pas pouvoir faire autant de dons qu’ils le souhaiteraient. Avec Tribee, ils peuvent soutenir une cause sans effort supplémentaire, simplement en organisant ou en participant à une cagnotte.

L’étude met aussi en lumière un paradoxe frappant :

  • 83 % des Français estiment qu’une entreprise ne peut pas survivre uniquement grâce aux pourboires ;
  • Et pourtant, 60 % des utilisateurs de Tribee en laissent un volontairement.

Ces chiffres révèlent une réalité méconnue : les Français sous-estiment leur propre générosité.

En intégrant le don directement dans un usage quotidien (celui des cagnottes en ligne) Tribee prouve que la solidarité peut être fluide, naturelle, et accessible à tous.

L’avenir des cagnottes en ligne se joue-t-il le 12 mars ?

Alors que le modèle traditionnel des cagnottes en ligne est remis en question, Tribee s’impose comme une alternative crédible et pérenne.

Son passage sur M6 sera une opportunité unique de mettre en lumière une nouvelle façon de concevoir la finance participative.

Et si, demain, chaque cagnotte en ligne était aussi un levier de générosité ?

À propos de Cécile FLAMENT, la fondatrice

Tribee, c’est une idée de maman pour consommer moins mais mieux, et éviter les cadeaux à côté de la plaque !

Cécile Flament est titulaire d’un Master en Droit des Affaires (Université catholique de Lille) et d’un Master 2 en Management et développement des Ressources Humaines (IGS-RH).

Elle a travaillé près de 10 ans au sein du concepteur de solutions textiles Subrenat, en tant que DRH puis comme Responsable de la marque Dooderm.

C’est son expérience de maman qui lui a donné l’idée de Tribee.

Suite à l’anniversaire de ses enfants avec leurs copains d’école, Cécile a constaté que ses loulous recevaient souvent des cadeaux qui ne leur plaisaient pas, ou des cadeaux en double (ex. : 5 ballons de foot). Cela représentait beaucoup d’argent dépensé pour des cadeaux qui restent dans les placards et génèrent un gaspillage environnemental important. De plus ses enfants étaient sensibilisés à l’environnement et avaient envie d’agir à leur échelle.

Pour remédier à cette situation, Cécile a lancé Tribee en septembre 2020 au départ pour les enfants et ensuite pour tous. Et le concept cartonne !

Portée par une forte demande, la startup a réussi à lever plus de 1 million d’euros en 2022 et fédère désormais une équipe de 7 collaborateurs.

En savoir plus

Site web : https://tribee.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/lacagnottetribee/

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2453570/admin/feed/posts/

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