Par Charles SANNAT:
Pour la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva c’est l’heure du réveil des faux-culs, car toute cette clique a aimé, poussé, développé et surtout forcé à cette mondialisation que l’on nous vendait comme forcément heureuse.
Cette mondialisation où nous avons été massivement couillonnés a commencé dans les années 90. Elle ne se discutait pas. Pas plus que l’on ne peut discuter l’immigration massive ou l’euro. La réalité c’est que tout cela a été et reste orchestré par les mamamouchis et les puissants de ce monde pour… les intérêts des grandes multinationales et les profits des gros industriels.
Puis, nous nous sommes rendu compte, enfin pas nous, nous nous le savions déjà mais, eux, les puissants, que finalement les Chinois n’étaient pas plus stupides que nous, voire même qu’ils étaient largement plus fûtés.
Rapidement et en moins de 3 décennies la Chine s’est mise à tailler de sérieuses croupières à l’occident.
La mondialisation s’est révélée un piège à cons, alors, logiquement, nous changeons les règles du jeu pendant la partie et c’est cela qu’il faut comprendre des propos de la directrice générale du FMI lorsqu’elle explique que « nous avons trop longtemps insisté sur les bénéfices de la mondialisation ».
Il ne s’agit pas subitement de se mettre à aimer ceux que l’on avait décidé hier de faire souffrir durablement et de sacrifier sur l’autel du globalisme nouvelle religion mondiale.
Alors Kristalina Georgieva la directrice générale du Fonds monétaire international, dans un entretien au « Monde », s’inquiète du danger de fragmentation de l’économie mondiale et de la montée des risques géopolitiques.C’est un peu tard ma p’tite dame !
Pour elle, si « l’inflation reflue enfin, la crise au Moyen-Orient et les risques géopolitiques pourraient de nouveau faire décoller les prix du pétrole, prévient Kristalina Georgieva. Présente à Paris du 9 au 11 novembre, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) s’alarme du risque de fragmentation du commerce mondial, susceptible, selon elle, d’augmenter la pauvreté et l’insécurité pour tous.
La tentation protectionniste monte sur tous les continents. La mondialisation basée sur le libre-échange est-elle morte ?
Pendant longtemps, nous avons trop insisté sur les bénéfices de la mondialisation. Ils ont été considérables : sur les trois dernières décennies, l’économie mondiale a triplé, en particulier au profit des économies en développement qui, elles, ont quadruplé, et il en a résulté une incroyable réduction de la pauvreté. Mais tout le monde n’en a pas profité. Trop longtemps, l’attention n’a pas suffisamment porté sur ceux dont les emplois et les moyens de subsistance se sont évaporés, parce que les mécanismes de compensation ont été insuffisants. Cela a créé un terrain fertile pour les mouvements altermondialistes et le populisme. »Et oui ma p’tite dame, il fallait y penser avant.
Avant de ruiner et de détruire des peuples entiers.
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