mer. Déc 18th, 2024

Une nouvelle semaine forte en volatilité vient de s’écouler. Le début fut marqué par de l’aversion pour le risque causée par la poursuite de la hausse des rendements obligataires. Le 10 ans américain est monté jusqu’à 4,87 %, un plus haut de 16 ans, en raison d’un chiffre sur l’emploi, l’enquête JOLTS, qui a montré que le marché de l’emploi reste en grande forme. 

Une autre preuve de la résilience du marché de l’emploi, les traditionnelles créations de postes mensuelles, alors que le consensus attendait 170 000 créations, ce sont 336 000 qui sont ressorties, un chiffre au plus haut depuis le mois de janvier 2023 !

Un point positif : la demande mondiale de pétrole semble moins vigoureuse, alors que les stocks d’essence aux Etats-Unis sont repassés à un haut niveau. Ceci a fait chuter les cours du pétrole (-9 %), pour le WTI américain, ce qui calme les perspectives d’inflation pour les semaines à venir. 

En France, malgré un repli de plus de 1 %, le principal indice français, le CAC 40, a réussi à clôturer la semaine au-dessus du seuil psychologique des 7 000 points et ce malgré une chute historique d’Alstom de plus de 40 % en raison d’importants problèmes de trésorerie. 

Cette semaine, les résultats d’entreprises vont faire leur retour, avec LVMH demain, et Publicis jeudi. Outre-Atlantique, ce sont les banques américaines qui ouvriront le bal vendredi avec Blackrock, JP Morgan, Citigroup et Wells Fargo.

Sur le front de la macro, les investisseurs se focaliseront surtout sur les données des prix à la production (mercredi) et à la consommation (jeudi) aux Etats-Unis.

 

Antoine Fraysse-Soulier, responsable de l’analyse de marchés chez eToro

 

 

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