L’économie américaine a créé 339 000 emplois en mai, contre 253 000 le mois précédent, ce qui a choqué les marchés qui s’attendaient à une chute. Cela retarde encore le ralentissement économique à venir, mais ne fait qu’alimenter les inquiétudes sur l’inflation et les chances que la Fed doive encore augmenter les taux d’intérêt.
Les nouvelles sous-jacentes étaient meilleures pour les inquiétudes concernant l’inflation : le taux de chômage est passé à 3,7 %, son plus haut niveau depuis sept mois, et la croissance des salaires horaires moyens s’est ralentie pour atteindre 4,3 %. Mais la vigueur de l’emploi est la principale préoccupation en matière d’inflation, car tout le reste, des chaînes d’approvisionnement à la demande de biens, en passant par le logement et les prix des matières premières, connaît déjà un ralentissement décisif.
Après l’optimisme suscité par l’accord sur la dette, ce rapport sur la masse salariale est un rappel à la réalité pour les investisseurs : des progrès doivent encore être accomplis en matière d’inflation. Cela maintiendra une nouvelle hausse “finale” des taux d’intérêt de la Fed lors de la prochaine réunion du 14 juin et soutiendra le récent rebond du dollar américain.
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