Etude publiée à l’occasion de la journée mondiale pour la sauvegarde des données informatiques
A l’occasion de la journée mondiale pour la sauvegarde des données informatiques (jeudi 31 mars), l’Ifop publie une enquête sur les cyberattaques dans un contexte – la guerre russo-ukrainienne – où les risques d’attaques informatiques n’ont jamais été aussi élevés aussi bien sur les institutions publiques que pour les entreprises et les particuliers. Réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1 000 Français pour le compte de Galeon.care, un site spécialisé dans la protection de données médicales, cette enquête s’avère riche en enseignements :
Les risques de cyberattaque et de détournement de données suscitent aujourd’hui un sentiment d’inquiétude à la fois massif et croissant : 89% des Français jugent élevés les risques de cyberattaque et de détournement de données et la proportion de sondés jugeant ces risques très élevés s’avère en forte hausse : +9 points depuis 2019.
Cette « cyber-angoisse » est attisée par de fortes craintes liées à l’exposition à une forme de piratage personnel, au premier rang desquels le vol de données bancaires (88%) mais aussi une usurpation d’identité (86%) ou encore le vol de photos ou vidéos personnelles (70%).
Et cette « cyber-angoisse » repose sur une expérience tangible : plus de deux Français sur cinq (41%) ont déjà été piratés au cours de leur vie, dont 7% au cours des douze derniers mois.
Dans le contexte électoral actuel, la possibilité d’une cyberattaque à l’occasion de l’élection présidentielle est aussi prise au sérieux par près d’un Français sur deux : 46% d’entre eux craignent que des attaques informatiques faussent les résultats officiels de l’élection et 40% appréhendent le fait qu’elles entravent leur diffusion le jour du vote.
Dans ce cadre, la nécessité que le prochain président de la République renforce les moyens de protection contre les cyberattaques envers les organismes publics et collectivités est un vœu qui fait consensus chez la plupart des personnes interrogées (92%).