Cette dernière semaine, la baisse des prix de l’énergie se poursuit malgré le début des grèves en Australie :
Gaz : -3,2% sur les prix pour 2024 et 2,8% pour les prix de octobre 2023. La fin de semaine dernière a coincidé avec l’entame des grèves au sein de deux usines d’exportation de GNL en Australie. Cela n’a pourtant pas fait monter les prix sur la semaine, même si le prix du contrat d’octobre 2023 est remonté de 10% vendredi. Les fondamentaux sur le gaz en Europe demeurent favorables, avec un approvisionnement toujours suffisamment élevé, des stocks remplis à près de 94% et une demande toujours faible.
Électricité : -8,3% sur les prix pour 2024 et -7,5% pour les prix de octobre 2023. Les prix de l’électricité en France ont largement diminué la semaine passée, portés par l’amélioration de la disponibilité des centrales nucléaires dans le pays. 39 réacteurs sont actuellement fonctionnels, permettant de rassurer le marché et donc au premium sur le prix de l’électricité en France de diminuer.
CO2 : -4,4% sur les quotas pour décembre 2023. Le prix du CO2 a diminué en raison d’une augmentation du volume d’enchères et d’une demande plus faible en quotas.
Pétrole : Le prix du baril est monté de près de 3 € sur la semaine passée. La réduction de la production volontaire de la part de l’Arabie Saoudite et de la Russie devraient durer jusqu’en décembre, a minima. En parallèle, la diminution du niveau des réserves stratégiques de pétrole aux USA a également été un facteur haussier sur le prix.
Par Nicolas Leclerc, cofondateur du cabinet de conseil en énergie OMNEGY