Télétravailler de l’étranger est aujourd’hui un luxe et à terme un risque de délocalisation d’emplois
La crise sanitaire l’a prouvé : le travail à distance fonctionne. Le télétravail est même devenu un argument de séduction pour les recruteurs. Dès lors qu’il devient possible de travailler sans mettre un pied dans l’entreprise, pourquoi les directions n’embaucheraient-elles pas directement en télétravail à l’étranger, notamment dans des pays où le coût de la main-d’œuvre est plus faible ? Le risque d’une nouvelle vague de délocalisations est bien là.
Des métiers tels que ceux de comptable, ingénieur, développeur Web, data scientist, designeur, gestionnaire de paie, ceux des fonctions support, etc. pourraient quitter l’Europe pour des pays émergents.
D’après l’étude 2021 « Télétravail : les risques et les opportunités de la délocalisation virtuelle » publiée par la Coface, ce sont 160 millions d’emplois environ qui seraient télétravaillables dans les économies à hauts revenus et 330 millions de télétravailleurs potentiels estimé dans les économies à faibles et moyens revenus
- Quels risques pour l’économie française ?
- Quels secteurs sont les plus exposés ?
- Faut-il légiférer sur le télétravail afin d’éviter la délocalisation ?
- Quels avantages pour les salariés ?
- Pourquoi ne pas imposer un télétravail hybride ?
- La réduction du coût de main d’œuvre est-il favorable aux entreprises ?
- Etc.
Nos experts en droit social sur l’ensemble de ces sujets, seront à votre entière disposition pour répondre à l’ensemble de vos questions et en décrypter tous les points.