A l’heure où la flamme olympique vient de s‘éteindre sur Paris, la France est en fête, la France est en tête et bat son record de médailles obtenues.
« Tout français peut décrocher la médaille d’or de l’épargnant à condition de garder le moral, de ne pas perdre de vue son objectif de long terme et d’investir régulièrement » déclare Albert d’Anthouard, Directeur général adjoint de Nalo.
L’épargnant français peut tirer de nombreux enseignements des JO :
Prendre du recul sur des discours alarmants de commentateurs de marchés à vision court termiste. Combien d’experts sont intervenus ces derniers mois pour dénigrer les JO à Paris : impossible d’organiser une cérémonie d’ouverture à l’échelle d’une ville entière et non d’un stade, impossible d’assurer la sécurité et de gérer les risques d’émeutes, impossible d’organiser les transports, impossible que les français s’intéressent aux JO… Combien d’experts nous annoncent depuis 3 ans l’effondrement de la Bourse pour le trimestre suivant, la mort annoncée de l’économie française quasi en dépôt de bilan… La lumière médiatique est plus attirée par les trains qui déraillent mais cela ne doit pas empêcher l’épargnant de voir tous les trains qui arrivent à l’heure.
Investir sur le long terme. L’athlète vainqueur aux JO s’investit dans ses entraînements pendant de nombreuses années pour en récolter les fruits. Il gagne par une assiduité de long terme sans perdre de vue son objectif final : être champion olympique. L’épargnant français doit garder en tête que tout investissement doit être envisagé sur le long terme. Son horizon d’investissement est rarement le même que celui de beaucoup de commentateurs qui ont comme horizon de temps un an, voire quelques heures. Si des secousses de marché existent et sont inhérentes à la prise de risque nécessaire pour obtenir de la performance, il faut garder en tête que sur le long terme la croissance est historiquement au rendez-vous. La correction de début août en est le meilleur exemple.
– 65% des meilleurs jours en Bourse arrivent dans les 2 semaines qui suivent les pires jours
– un krach boursier (chute de minimum 20%) arrive tous les 3,5 ans aux USA
– la chute moyenne d’un krach boursier est de 36%
– 30% des années sont dans le rouge et 70% dans le vert
L’objectif n’est pas d’essayer de battre le marché (en changeant de niveau de risque au gré des conjonctures) mais d’être constamment dans le marché avec des allocations en corrélation avec les risques que l’épargnant est prêt à prendre en fonction de son projet à terme et de son horizon de temps.
Rester optimiste face à l’ennemi numéro 1 de l’épargnant français : ses biais cognitifs. Tout athlète a pendant sa carrière des hauts et des bas : des victoires mais aussi des contre-performances lors d’une compétition, voire des blessures. Les Français, déjà connus pour leur pessimisme, ont sous les yeux de nombreuses raisons de perdre la foi en l’avenir : une instabilité politique et fiscale, une situation géopolitique mondiale dégradée, de nombreux contenus sur les réseaux sociaux clivants et violents… autant de moteurs qui viennent biaiser la perception de l’épargnant français et le détourner de son objectif à long terme.