dim. Déc 22nd, 2024

LegalPlace lève 6 millions d’euros en Série A pour accélérer la digitalisation des opérations juridiques

Un peu plus d’un an après sa levée d’amorçage, LegalPlace convainc une nouvelle fois les investisseurs-Day One Entrepreneurs & Partners et AFIR-, ainsi que la BPI,d’accompagner sa croissance pour un montant total de 6 millions d’euros en série A. Il s’agit de la plus grosse levée de fonds en France sur le secteur des services juridiques dématérialisés où cette LegalTech française innovante compte aujourd’hui parmi les leaders européens.

Depuis sa création en 2016, LegalPlace a rendu service à plus de 100???000 clients, principalement des TPE, PME et particuliers cherchant à accélérer l’exécution de leurs opérations juridiques tout en améliorant la qualité de celles-ci. Avec une croissance x 7 ces 18 derniers mois, la start-up a désormais les moyens d’étoffer encore son offre, afin d’accompagner chaque étape de la vie de l’entreprise et de ses collaborateurs.

 

Simplifier l’accès à des démarches juridiques de qualité

Aujourd’hui LegalPlace répond à une forte attente des dirigeants de TPE et PME, qui consacrent beaucoup de temps à la gestion des opérations et démarches juridiques de leur entreprise, avec souvent un savoir-faire limité en la matière. Recourir à un avocat ou à un juriste ne se fait en général qu’en cas de situations complexes ou conflictuelles. Très nombreux sont ceux qui se débrouillent par leurs propres moyens pour leurs opérations plus fréquentes, à la fois opérationnelles (embauche ou séparation avec un salarié, conclusion d’un contrat avec un prestataire, etc.) et structurelles (modifications de leurs statuts, conclusion d’un bail, etc.), sans aucune certitude quant à la validité juridique des documents qu’ils produisent et signent ou de la conformité aux bonnes pratiques des opérations qu’ils effectuent. Autant de préalables pourtant essentiels dans la conduite efficace de son entreprise.

C’est là que LegalPlace apparaît comme un partenaire de choix pour sécuriser ces démarches stratégiques. La start-up développe une technologie avancée qui permet d’automatiser les opérations juridiques, des plus simples aux plus complexes, avec la possibilité de faire intervenir des experts (avocats s’il le faut) aux bonnes étapes. Sa solution donne également les moyens de comprendre le contexte et les contrats existants, d’en extraire les bonnes informations, via l’intelligence artificielle, pour générer des documents ou opérations en phase avec les dernières législations en vigueur et les spécificités de l’entreprise.

De la même façon, cette technologie permet d’alerter un gestionnaire sur la non-conformité de certains contrats au regard d’une évolution réglementaire. Cette fonction de vielle est très difficile à maintenir en interne dans les petites et moyennes entreprises. Ainsi LegalPlace se positionne à la fois sur le juridique existant, et sur celui à venir, pour traiter toutes nouvelles opérations de la PME.

« Dans un monde idéal, les entreprises devraient toutes disposer d’un juriste en interne. Dans les faits, peu ont les moyens de le faire. Notre rôle n’est pas de remplacer un avocat, qui reste le seul habilité à donner des conseils juridiques et à aider l’entreprise dans ses choix stratégiques. Toutefois, si la gestion des opérations juridiques d’une PME était plus fortement et intelligemment automatisée, celle-ci pourrait accéder plus rapidement aux meilleurs savoirs-faires et bonnes pratiques du marché », souligne Racem CEO et co-fondateur de LegalPlace.

 

Toujours plus de services juridiques au service des entreprises

Depuis sa première levée de fonds fin 2017, d’un montant de 1 million d’euros, LegalPlace a fait du chemin. Ainsi, elle a multiplié sa croissance par 7 et fait passer ses effectifs de 25 à 50 collaborateurs, principalement des ingénieurs, des spécialistes du digital et des juristes expérimentés. La mixité entre ces profils très complémentaires au regard de son activité garantit la délivrance d’un service intelligent, fiable et conforme aux droits français et européen.

C’est d’ailleurs l’équipe de management qui a donné envie à l’investisseur Day One Entrepreneurs & Partners de rejoindre l’aventure dès 2018 et de lui renouveler aujourd’hui son soutien lors de cette seconde levée de fonds : « La confiance que nous avions accordée à LegalPlace en 2018 a été bien placée au regard de la très forte croissance de l’entreprise depuis et des défis technologiques qu’elle relève. Sa situation actuelle valide ce que nous présentions déjà à l’époque, à savoir que cette entreprise, propulsée par une exceptionnelle équipe de fondateurs complémentaires, est une pépite avec un très bel avenir devant elle », déclare Michel de Guilhermier, co-fondateur et Président de Day One Entrepreneurs & Partners.

LegalPlace obtient également le soutien d’AFIR, le véhicule d’investissement de la famille Leclercq, séduit par la mission de l’entreprise : « Nous avons été convaincus par la vision des dirigeants qui veulent rendre le droit et les meilleurs pratiques juridiques accessibles aux PME françaises souvent seules face à ces problématiques complexes. Automatiser ces démarches, c’est leur permettre de se concentrer sur leur business. Il s’agit là d’une avancée majeure pour les entrepreneurs », déclare Thibault BASTIN, directeur juridique d’AFIR et nouveau membre du board de LegalPlace.

 

La somme levée va permettre à LegalPlace d’étoffer encore ses équipes de R&D, d’acquisition et de ventes. Côté offre, la LegalTech souhaite couvrir toujours plus de besoins juridiques, notamment dans le domaine des RH.

« Une grande partie des problèmes juridiques que rencontre aujourd’hui l’entreprise est liée à la gestion de son personnel. Demain, sur LegalPlace, les dirigeants pourront gérer toutes ces formalités, opérations administratives et juridiques RH, dont la complexité grandit à chaque nouvelle loi », précise Mehdi Ouchallal, Directeur Général et co-fondateur de LegalPlace.

LegalPlace souhaite également couvrir les aspects plus corporate telles que l’augmentation de capital et autres changements statutaires. Pour y parvenir, plusieurs briques technologiques seront développées dans les prochains mois, dont certaines basées sur l’intelligence artificielle et le machine learning.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *