Le cours du bitcoin a connu une forte hausse au cours du week-end et ce matin après qu’il ait été confirmé que les autorités de régulation américaines ne feraient pas appel de la demande d’ETF bitcoin de Grayscale.
Le cours du bitcoin a suivi une tendance baissière pendant sept jours, commençant juste au-dessus de 27 500 dollars et descendant jusqu’à 26 300 dollars. Mais les nouvelles tardives d’hier soir ont effacé toutes les pertes, la crypto-monnaie s’échangeant à nouveau juste au-dessus de 27 500 dollars sur eToro.
L’Ether a connu une nouvelle baisse la semaine dernière. Après avoir commencé au-dessus de 1 600 $, il a baissé de 3 % en sept jours et se négocie maintenant autour de 1 560 $.
Les nouvelles concernant la demande d’ETF de Grayscale aux États-Unis ont des ramifications potentiellement très importantes pour le marché du bitcoin. L’histoire de l’approbation de l’ETF sur le prix au comptant a été un récit dominant sur le marché du bitcoin depuis plusieurs mois maintenant.
Au fur et à mesure que les obstacles à l’approbation tombent, les investisseurs continuent d’espérer que ces produits pourraient être mis sur le marché le plus tôt possible.
Le gouvernement américain détient 5 milliards de dollars en bitcoins
Selon un rapport du Wall Street Journal, le gouvernement américain détient pour 5 milliards de dollars de bitcoins. Cela en fait l’un des plus gros détenteurs de cryptoactifs au monde.
Faut-il s’inquiéter du fait que le gouvernement américain détienne une part aussi importante du bitcoin ? En l’état actuel des choses, pas vraiment. La plupart de ses avoirs sont accessoires, liés à des saisies effectuées dans le cadre d’activités illicites plutôt qu’à une politique active d’accumulation de la crypto-monnaie.
De plus, avec 5 milliards de dollars, ses avoirs représentent moins de 1 % de la capitalisation boursière totale du bitcoin qui, selon Coinmarketcap, s’élève à environ 543 milliards de dollars. En tant que réseau décentralisé, le bitcoin devrait être détenu à plus de 50 % pour qu’un seul acteur puisse en prendre le contrôle. Il est très peu probable que cela se produise. Si un acteur majeur tentait d’obtenir une participation de 50 %, le prix s’envolerait de toute façon, ce qui le rendrait de plus en plus difficile à atteindre.
Les baleines du bitcoin se maintiennent tandis que les baleines de l’éther vendent
Selon les données de Glassnode, les baleines du bitcoin et de l’éther agissent de manière très différente sur le marché en ce moment. Les “baleines” sont les détenteurs d’une quantité importante (généralement plus de 1000 BTC) d’une crypto-monnaie. Alors que les baleines du bitcoin semblent accumuler, les baleines de l’éther vendent leurs avoirs.
Cette tendance reflète la divergence observée ces derniers temps entre les deux principaux crypto-actifs. Le bitcoin, bien qu’il n’ait pas connu d’évolution fulgurante de son cours, semble se maintenir dans un contexte de plus grande volatilité du marché, tandis que l’éther n’a pas été aussi robuste.
Comme toujours, il est important de ne pas trop se fier à l’activité des grands détenteurs, qui auront leurs propres raisons d’acheter ou de vendre. Il est important que les investisseurs réfléchissent plutôt aux arguments à long terme en faveur des crypto-actifs et à leur potentiel futur.
Ferrari accepte les crypto-monnaies comme moyen de paiement
La grande marque italienne de voitures de luxe Ferrari accepte désormais les crypto-monnaies comme moyen de paiement, selon un rapport de Reuters. Cette décision fait suite à des demandes de clients fortunés, a déclaré le directeur du marketing et des ventes de l’entreprise.
L’entreprise dit avoir constaté un mélange de jeunes clients et d’investisseurs traditionnels détenant des crypto-actifs qui souhaitent payer leurs véhicules de luxe en utilisant des jetons. Ferrari est ainsi en phase avec d’autres entreprises telles que Tesla, qui a commencé à accepter le bitcoin comme moyen de paiement en 2021.
L’une des principales critiques formulées ces derniers temps est que les crypto-actifs ne peuvent pas fonctionner comme une monnaie, car les gens n’ont pas tendance à les utiliser comme moyen de paiement. L’expérience de Ferrari semble toutefois contredire ce point de vue et pourrait être le signe de changements à venir dans d’autres domaines, d’autres entreprises devenant plus flexibles quant aux formes de paiement qu’elles acceptent.
Simon Peters, analyste de marchés chez eToro