Mon Petit Placement, la fintech lyonnaise visant à démocratiser l’investissement auprès des particuliers, annonce ce jour avoir bouclé avec succès une levée de fonds à hauteur d’1,5 million d’euros.
La startup, qui avait déjà levé 650 000€ en octobre 2018, a réuni pour ce nouveau tour de table certains de ses investisseurs historiques (dont le HUB612 Participations et Denis Chavanis, ex-DG de Nestlé Waters) comme de nouveaux entrants, notamment Business Angels, tels que Claude Senger, DG d’Adcom, ou encore Florence Bonnevay, ex-CFO et membre du comité exécutif de BNP Parisbas Securities Services.
Une levée de capitaux finalisée en pleine crise du coronavirus, complétée d’une part par de la dette, auprès de BPI France et d’organismes bancaires, et d’autre part par un investissement du fond French Tech Seed, la startup ayant été labellisée il y a quelques semaines.
Objectifs pour Mon Petit Placement : accroître son empreinte marché en accélérant sa stratégie d’acquisition clients, aussi bien en direct que via des partenaires, et développer de nouveaux produits financiers adaptés à chaque cible de clientèle. In fine, Mon Petit Placement entend s’imposer comme un acteur de référence dans le domaine des placements financiers à destination des particuliers.
Mon Petit Placement, un début 2020 sous le signe de la croissance
Créée par Thomas Perret et Margaux Belhade en 2017, Mon Petit Placement est une fintech lyonnaise visant à démocratiser l’investissement financier auprès des particuliers. Mon Petit Placement accompagne de manière unique et personnalisée ses utilisateurs dans leur stratégie d’investissement, en leur permettant d’accéder à des produits financiers jusqu’ici réservés à une clientèle fortunée.
Plusieurs centaines de clients ont déjà adhéré à l’offre de placements, haut de gamme et accessible à tous, que Mon Petit Placement a lancé en février dernier. Une majorité d’entre eux investit par ailleurs régulièrement, souvent de façon mensuelle, de nouvelles sommes d’argent. Un bon démarrage qui a poussé la startup à rechercher davantage de capitaux que prévu initialement dans le but de poursuivre sur ce rythme de croissance. Une adhésion également accélérée par la crise du coronavirus en ce que la baisse de la consommation liée aux mesures de confinement a augmenté les capacités d’épargne de certains français.
Une première levée de fonds à hauteur de 650 000€, réalisée en octobre 2018, avait permis à Mon Petit Placement d’acquérir des compétences via la création d’une équipe marketing dédiée à l’acquisition et via l’internalisation des fonctions techniques. Comptant désormais une dizaine de collaborateurs, la fintech à vocation – via ce nouveau tour de table – à poursuivre sa dynamique de recrutement et prévoit de doubler ses effectifs d’ici à la fin de l’année 2020.
Une dynamique qui devrait se poursuivre via ce nouveau tour de table
Cette nouvelle levée de fonds, qui s’élève à 1,5 million d’euros, a ainsi vocation à accélérer la stratégie d’acquisition client de la startup, en direct mais aussi à travers la signature de nouveaux partenariats dans le secteur de la banque et des assurances.
Des capitaux supplémentaires qui vont également permettre à Mon Petit Placement de poursuivre son développement d’un point de vue produit. Si la fintech vise à démocratiser l’investissement auprès des particuliers – et principalement des jeunes actifs peu initiés – via sa gamme de produits éponyme, elle prévoit ainsi de développer de nouveaux produits financiers adaptés à chaque cible de clientèle, à commencer par les enfants et leurs parents via une solution d’épargne dynamique pour les mineurs qui devrait être lancée dans les prochains mois.
D’autres développements sont prévus à plus court terme, à l’instar d’une offre ISR (Investissement Socialement Responsable) ou d’une application mobile. Mon Petit Placement ambitionne ainsi de compter plusieurs milliers de clients, tous produits confondus, d’ici à la fin de l’année 2021.
« Mon Petit Placement a fait le pari de devenir le partenaire de confiance de toute une génération qui ne veut plus attendre pour avoir accès à des produits financiers jusqu’ici réservés à une clientèle fortunée. Cette Fintech s’est donnée pour mission de démocratiser les placements grâce à une martingale unique de produits financiers performants triés sur le volet, une maîtrise digitale qui permet une expérience client incomparable, et une équipe jeune et performante. C’est ce positionnement unique qui m’a séduit dès le départ. Soudain, ce sont nos institutions financières qui prennent un coup de vieux ! » explique Denis Chavanis, ex-DG de Nestlé Waters, Business Angel et Mentor Stratégie de Mon Petit Placement.
« Cette levée de fonds témoigne de la dynamique entrepreneuriale exemplaire des fondateurs et plus largement des collaborateurs. La richesse, la complémentarité et les compétences humaines de l’équipe sont un des aspects clés de la réussite de Mon Petit Placement. Ce savoir-être remarquable combiné à l’excellente compréhension des attentes des clients et des nouveaux usages du secteur font clairement de Mon Petit Placement une FinTech sur laquelle il faut désormais compter. » ajoute Cédric Nieutin, Directeur du HUB612 Participations.
Une levée de fonds diversifiée, finalisée au cœur de la crise sanitaire du Covid-19
Cette levée de fonds réunit certains des investisseurs historiques de Mon Petit Placement tels que le HUB612 Participations, ou Denis Chavanis, ex-DG de Nestlé Waters. La startup a par ailleurs fait le choix de recourir massivement à la Smart Money via de nouveaux entrants Business Angels, à l’instar de Claude Senger (DG d’Adcom) et Florence Bonnevay (ex-CFO et membre du comité exécutif de BNP Parisbas Securities Services) qui vont respectivement apporter leur expertise sur la partie acquisition et sur les aspects liés au métier et à la finance. Ce tour de table, volontairement diversifié, se voit enfin complété d’une part par de la dette, auprès de BPI France et d’organismes bancaires, et d’autre part par un investissement du fond French Tech Seed, la startup ayant reçu le label il y a quelques semaines.
« En période de crise, choisir une telle stratégie de diversification est tout à la fois un avantage et un inconvénient. Une brique étant parfois conditionnée à l’obtention d’une autre, la fragmentation de la levée est en effet risquée. Néanmoins en diversifiant ainsi, les montants investis par chaque partie prenante sont naturellement plus faibles et donc le risque moins élevé, facilitant les discussions. » explique Thomas Perret, fondateur de Mon Petit Placement.
« Le fait de faire appel à différents acteurs permet également de bénéficier de conseils variés. En ces temps difficiles, il est essentiel de se sentir soutenu par des personnes extérieures. Le recours à la Smart Money a cela de fondamental : au-delà des liquidités c’est aussi de la matière grise que s’engagent à apporter nos investisseurs. Ces Business Angels, pour beaucoup également entrepreneurs, sont souvent passés par des périodes complexes. Certes, les difficultés qu’ils ont rencontrées sont sans doute différentes de la situation actuelle en bien des points, mais ils sont de confiance et osent assumer pleinement le risque à nos côtés, main dans la main. » ajoute-t-il.