dim. Nov 17th, 2024

L’estimation avancée des chiffres d’inflation montre une nette décélération : le glissement annuel de l’indice global des prix à la consommation baisse de 2,9% à 2,4%. Si l’on exclut les prix de l’alimentation, la progression sur un an passe de 4,2% à 3,6%. Il faut respectivement remonter à l’été 2021 et au printemps 2022 pour retrouver des données aussi faibles.
Afin d’avoir une vision plus immédiate, la BCE transforme ces données afin d’estimer la variation sur le mois, corrigée des variations saisonnières. Ces données montrent une baisse des prix sur le mois de novembre, de -0,3% au global, de -0,1% hors alimentation et énergie. Pour ce dernier indice, c’est une première depuis le printemps 2020.

Inflation dans la zone euro en novembre : une baisse des prix 

   

États-Unis : ventes de logements (milliers par an)

L’estimation avancée des chiffres d’inflation montre une nette décélération : le glissement annuel de l’indice global des prix à la consommation baisse de 2,9% à 2,4%. Si l’on exclut les prix de l’alimentation, la progression sur un an passe de 4,2% à 3,6%. Il faut respectivement remonter à l’été 2021 et au printemps 2022 pour retrouver des données aussi faibles.
Afin d’avoir une vision plus immédiate, la BCE transforme ces données afin d’estimer la variation sur le mois, corrigée des variations saisonnières. Ces données montrent une baisse des prix sur le mois de novembre, de -0,3% au global, de -0,1% hors alimentation et énergie. Pour ce dernier indice, c’est une première depuis le printemps 2020.

La faiblesse de ce mois-ci peut s’expliquer par des facteurs exceptionnels, mais elle s’inscrit dans un net mouvement de décélération de l’inflation sur les derniers mois.
Elle s’accompagne d’enquêtes d’activité en berne, de données d’activité en contraction et de données de crédit à l’arrêt. Autant de signes que le durcissement de la politique monétaire produit ses effets et devrait continuer à le faire compte tenu des délais de transmission. La question des baisses de taux de la BCE va donc devenir plus prégnante au cours des prochains mois.

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