Caremag, filiale de Carester, a sécurisé 216 millions d’euros de
financement et lance la construction de son usine de recyclage et
raffinage de terres rares sur le site IndusLacq (64).
L’entreprise française Caremag SAS, filiale de Carester SAS, a sécurisé un financement de 216
millions d’euros pour sa future usine de recyclage et de raffinage de terres rares à Lacq (64), dont
le démarrage est prévu fin 2026. Ce projet est rendu possible grâce à l’engagement à hauteur de
110 millions d’euros de partenaires japonais et au soutien de l’Etat Français pour un montant de
106 millions d’euros.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Un investissement clé pour la chaîne de
valeur des terres rares en Europe
L’usine de Lacq recyclera 2000 tonnes
d’aimants et raffinera 5000 tonnes de
concentrés miniers après un démarrage
prévu fin 2026. Cette unité industrielle
deviendra le premier recycleur européen
de terres rares et le plus gros producteur
occidental de terres rares lourdes
séparées avec 600 tonnes d’oxydes de
Dysprosium et Terbium, soit environ 15
% de la production mondiale actuelle,
et 800 tonnes d’oxydes de Néodyme et
Praséodyme. Utilisées dans les aimants
permanents pour les moteurs de véhicules
électriques, les générateurs d’éoliennes
et divers composants électroniques, les
terres rares jouent un rôle clé dans la
transition énergétique.
Un projet stratégique soutenu par la France et des partenaires japonais
Cet ambitieux projet industriel est rendu possible grâce au soutien conjoint de la France et de
partenaires japonais. L’Organisation publique japonaise pour la sécurité des métaux et de l’énergie
« JOGMEC », et Iwatani Corporation, société privée japonaise, via leur co-entreprise « Japan
France Rare Earth Company», ont annoncé leur engagement financier à hauteur de 110 millions
d’euros en fonds propres et en dette d’actionnaire dans Caremag. Cet investissement s’accompagne
de la signature d’un accord d’achat long terme pour la fourniture au Japon d’oxydes de terres rares
lourdes produits par Caremag.
credit : Vindry Architecture
Lyon, France, 17 mars 2025
L’État français apporte une contribution majeure à cet investissement, avec un soutien depuis le
lancement du projet sous forme de subventions et d’avances remboursables octroyées dans le
cadre des Appels à Projets France Relance et France 2030, ainsi qu’un crédit d’impôt Industrie
Verte obtenu en juillet 2024, pour un montant total de 106 millions d’euros.
Enfin, le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine et de Total Energies sur sa plateforme Induslacq,
ainsi que les fonds propres apportés par Carester et ses collaborateurs (21 sont désormais
actionnaires de Caremag), permettent de finaliser ce financement.
Une unité industrielle qui intègre les meilleures pratiques environnementales
Tournée vers l’avenir, l’usine de Caremag créera 92 emplois directs, répondra aux meilleurs standards
environnementaux et utilisera l’Intelligence Artificielle pour optimiser sa production.
« Caremag intègrera des technologies de pointe brevetées visant à réduire les émissions de CO2
tout en minimisant la consommation d’eau et en garantissant l’absence d’effluents liquides. Par
ailleurs plus de 80% des émissions directes de CO2 seront recyclées dans le procédé » déclare
Frédéric Carencotte, Président de Carester. « En totale adéquation avec le Critical Raw Material
Act Européen, la construction de cette unité industrielle représente une avancée majeure vers
l’indépendance de l’Europe en terres rares pour les aimants permanents. »