Cacao
Très forte volatilité des prix : hausse des contrats à terme cotés à New York de 10% sur la seule séance du 26 septembre ! Depuis le début de l’année, le prix du cacao a augmenté de 127%. Même si la récolte actuelle devrait être moins pire que la précédente, le déficit d’offre devrait demeurer en 2024 et en 2025.
Argent
Depuis le début de l’année, l’argent est en hausse de 35%. Une partie de la progression s’explique par l’engouement – exagéré – autour des mesures de relance de la Chine. Mais sur le fond, l’argent bénéficie surtout de la forte progression de l’once d’or.
Notons qu’octobre est habituellement un bon mois pour l’argent.
Pétrole
Goldman a mis à jour ses prévisions pour le pétrole et anticipe une chute à 60 USD considérant que le marché pourrait faire l’objet d’un surplus d’offre. De plus en plus de pays producteurs de pétrole sont suspectés de ne pas vouloir respecter les quotas de production. C’est une bonne nouvelle pour le consommateur.
Depuis le 23 septembre, la Chine a annoncé des mesures massives pour relancer son économie – oups, pour stabiliser son marché des actions et le secteur immobilier. Résultat : les matières premières industrielles, comme le fer, ont flambé. Est-ce durable ?
Probablement pas. La flambée des actions chinoises est artificielle et ne repose pas sur des fondations solides. Un seul exemple : les autorités ont demandé aux banques locales d’octroyer des prêts à taux réduit à 2,25% aux entreprises cotées afin de faire des rachats d’actions. Ce n’est, évidemment, pas sain.
Ce n’est d’ailleurs pas sans rappeler la bulle boursière de 2015 qui résultait de la systématisation du recours aux prêts sur marge. Avec la bénédiction des autorités, les courtiers avaient permis aux investisseurs particuliers d’utiliser leurs actions comme garantie pour financer de nouveaux achats d’actions malgré une faiblesse économique évidente. On sait comment ça a fini…Chute des actions chinoises et des matières premières.
Prudence. L’économie chinoise est loin d’être en bonne santé.
La bonne nouvelle de 2025
Les prix de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, essence) baissent partout, en France et dans tous les autres pays européens. Le prix du baril de pétrole, qui influe sur les prix à la pompe, est en baisse de 3% depuis le début de l’année, par exemple.
D’ailleurs, les investisseurs considèrent que les prix vont continuer de chuter. Pour la première fois depuis 2011, ils sont positionnés à la vente sur le pétrole. La situation est similaire pour le gaz. S’ajoute à cela la décision de la Commission Européenne de baisser de 10% le prix de l’électricité réglementé (le tarif bleu) à compter du 1er février 2025, ce qui devrait bénéficier à 60% des Français.
Certes, la baisse des cours sur les marchés mondiaux s’explique souvent par une demande plus faible que prévu, en particulier en provenance de la Chine qui est habituellement un acheteur compulsif de pétrole et de gaz. Mais il vaut mieux voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. La chute des prix de l’énergie constitue une lame de fond qui va soutenir l’activité économique au quatrième trimestre, et surtout en 2025. Nous en aurons bien besoin !
Adieu les diamants naturels !
Il aura fallu plus de 70 ans pour que les diamants synthétiques, initialement lancés par De Beers, détrônent les diamants naturels. C’est chose faite depuis le début de l’année. Les diamants synthétiques représentent 56,8% des diamants vendus au niveau mondial. La seule différence tient à la méthode de fabrication. La pureté est identique. Pour le consommateur final, c’est une bonne nouvelle. Un diamant synthétique est vendu, en général, à un prix pouvant être inférieur jusqu’à 50% à un diamant naturel.
Par Defthedge