En 2026, trois réformes structurantes vont profondément modifier le quotidien énergétique des Français : un nouveau DPE, qui reclassera 850 000 passoires énergétiques sans réduire leurs factures ; des aides à la rénovation d’ampleur revues, qui recentrent les financements sur les logements E/F/G mais excluront jusqu’à 4 millions de ménages ; la fin de l’ARENH, qui supprimera un mécanisme de stabilité des prix et exposera les foyers à une volatilité accrue du prix de l’électricité. Ces décisions s’inscrivent dans la Stratégie Nationale Bas Carbone, qui vise à réduire une dépendance énergétique extérieure de 61 milliards d’euros en 2024 en accélérant l’électrification.
Mais leur impact concret dépendra fortement de la consommation réelle des logements — un angle aujourd’hui invisible dans les outils théoriques comme le DPE, mais central dans l’application Watt Watchers. Cette dernière est aujourd’hui la seule solution qui croise les données du DPE et les consommations réelles issues des compteurs communicants Linky et Gazpar, offrant une lecture factuelle et opérationnelle pour accompagner les ménages dans cette transition.
« 2026 sera une année de transition énergétique majeure pour tous les Français. Les règles changent, les prix évoluent, les dispositifs se transforment… Face à ces mutations, les particuliers ont besoin de clarté, de repères et d’accompagnement. Chez Watt Watchers, nous fournissons un outil gratuit qui conne accès à la connaissance de son logement et de sa consommation. C’est la première clé pour reprendre le contrôle » déclare Laurent Fournié, porte-parole du programme Watt Watchers.
NOUVEAU DPE : 850 000 PASSOIRES EFFACÉES… MAIS DES FACTURES INCHANGÉES
À partir du 1er janvier 2026, la baisse du coefficient d’énergie primaire (de 2,3 à 1,9) fera mécaniquement remonter la note de nombreux logements chauffés à l’électricité. Ils sortiront ainsi du statut de passoire énergétique sans que leur consommation réelle — et donc leur facture — ne diminue. Watt Watchers constate ce décalage parmi les logements de sa communauté. Celui de Marine C., par exemple : son logement, classé F et consommant 144 kWh/m²/an, sera automatiquement reclassé en E, quittant ainsi la catégorie des passoires. Pourtant, sa facture restera exactement la même : 1 830 € par an. Au total, 850 000 logements sortiront administrativement des classes F/G sans aucune baisse de consommation, et 7 millions de résidences principales gagneront une classe, ce qui compliquera l’accès aux rénovations d’ampleur nécessitant deux sauts de classe.
La réponse de Watt Watchers : L’application permet d’objectiver ces écarts : les analyses montrent que, pour certaines typologies de logements, la consommation réelle peut être 1 à 4 fois supérieure à l’estimation théorique du DPE. Grâce aux données Linky/Gazpar, l’application identifie les postes les plus énergivores — dont le chauffage peut représenter jusqu’à 70 % — et aide les foyers à hiérarchiser les actions les plus efficaces. Sur les 50 000 comptes créés, 34 % des utilisateurs ayant reçu des recommandations ont déjà mis en œuvre au moins un geste ou entamé des travaux, confirmant l’efficacité du parcours. Financé par les CEE, le service est entièrement gratuit.
AIDES 2026 : DES GAGNANTS… ET JUSQU’À 4 MILLIONS D’EXCLUS
Avant sa suspension en juin 2025, MaPrimeRénov’ avait permis de financer près de 100 000 rénovations d’ampleur sur le premier semestre 2025, une performance historique en France. À partir de 2026, MaPrimeRénov’ sera profondément remaniée. Plusieurs gestes isolés ne seront plus financés (comme l’isolation des murs ou les chaudières biomasse), et les rénovations d’ampleur deviendront la voie centrale, mais exclusivement réservée aux logements E, F et G et aux ménages modestes. Avec la révision du DPE, jusqu’à 4 millions de logements pourraient sortir de ces catégories et donc perdre leur éligibilité. Le plafond maximal d’aide pour les ménages très modestes passera également de 63 000 € à 32 000 €, réduisant sensiblement la capacité de financement global. En parallèle, les pompes à chaleur deviennent les grandes gagnantes de la réforme. Le coup de pouce chauffage a été multiplié par cinq depuis octobre 2025, et les aides peuvent atteindre 10 800 € lorsqu’il est cumulé avec MaPrimeRénov’. Le dispositif CEE sera également renforcé, avec un budget porté de 6 à 8 milliards d’euros.
La réponse de Watt Watchers : Grâce à ses données, Watt Watchers accompagne les foyers dans la compréhension de ces évolutions. L’application calcule la rentabilité réelle d’une pompe à chaleur selon chaque configuration (gaz, fioul, électricité), propose un dimensionnement optimal, et aide à hiérarchiser les travaux d’isolation pertinents. Selon les analyses réalisées sur les données des utilisateurs, l’installation d’une pompe à chaleur peut être rentabilisée en moins de dix ans dans tous les cas étudiés, et en moins de cinq ans dans de nombreuses configurations. Dans le cas type d’une maison de 100 m² chauffée au gaz, Watt Watchers montre que, si une crise similaire à celle de 2022 se reproduisait, la facture annuelle pourrait passer à 10 200 € sans travaux, contre 4 700 € avec une pompe à chaleur et 2 100 € avec une pompe à chaleur couplée à des panneaux photovoltaïques.
FIN DE L’ARENH : UNE FACTURE DÉSORMAIS DÉPENDANTE DES PRIX DE MARCHÉ
La suppression de l’ARENH, au 1er janvier 2026, obligera les fournisseurs à acheter 100 % de l’électricité sur les marchés de gros. Ces prix oscillent habituellement entre 50 et 70 €/MWh, mais ont déjà atteint 1 000 €/MWh au plus fort de la crise énergétique de 2022. Les mécanismes alternatifs étant encore en discussion, l’impact pour les particuliers reste très incertain.
La réponse de Watt Watchers : Dans ce contexte, l’application apporte un éclairage concret fondé sur les usages réels. Les analyses des données Linky montrent que certains postes — chauffage, eau chaude, pilotage — concentrent jusqu’à 70 % de la consommation des foyers électriques. L’application propose des ajustements ciblés permettant jusqu’à 15 % d’économies, un levier essentiel pour absorber la volatilité à venir, alors que l’énergie représente déjà environ 10 % du budget des foyers et que les prix du gaz et du fioul ont augmenté de 80 % entre 2021 et aujourd’hui.