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Une enquête menée à la suite d’un incident survenu au mois d’octobre sur un Airbus A320 a révélé que les radiations solaires pouvaient interférer avec les commandes de vol de l’appareil. En conséquence, 6 000 avions ont été immobilisés le week-end dernier, provoquant des retards et des annulations qui ont affecté des milliers de passagers dans le monde. Face à cette situation, il est essentiel que les voyageurs puissent connaître leurs droits. « Lorsqu’un vol est annulé en raison d’une défaillance technique imprévue, qui touche un modèle d’appareil récemment mis en service, et que le constructeur reconnaît ensuite que cette panne résulte d’un vice caché de conception qui affecte l’ensemble des appareils du même type et compromet la sécurité du vol, nous sommes alors face à une circonstance extraordinaire », commente Imane El Bouanani, Responsable juridique France de Flightright. Dans ce cas, les compagnies peuvent être exemptées d’indemnisation.
Toutefois, elles restent pleinement responsables de l’assistance et les passagers conservent leur droit au remboursement ou au réacheminement. Si le vol est retardé, la compagnie est tenue de prendre en charge les besoins immédiats des passagers, notamment en leur fournissant des bons de repas ou de boissons à partir de deux heures de retard pour les vols courts et trois heures pour les vols plus longs. En cas d’annulation avec report au lendemain, la compagnie doit également assurer la prise en charge d’un hébergement ainsi que le transport jusqu’à l’hôtel.